Rachel McAdams

Les jobs d’été chez McDonalds mènent à tout, et pas seulement à baigner une vie durant dans l’huile des frites. La preuve avec Rachel McAdams, happy meal grande taille et nouvelle frimousse chérie des écrans américains, tout simplement l’actrice la plus bankable du moment.

THE HOT CHICK

Rachel McAdams, c'est d'abord un éloquent CV banquier : en 2004, N’oublie jamais a triplé sa mise de départ, la même année Lolita malgré moi l’a quintuplée, et Serial Noceurs l’a atomisée un an plus tard. Red Eye est même parvenu à remettre en selle un Wes Craven carbonisé par le bide du rigolo malgré lui Cursed. Rachel McAdams, nouvelle superwoman de la toile. Mais également agent secret aux 36 visages : amoureuse humide aux cheveux ondulés ou catin venimeuse à frange, brunette piquante ou rousse volcanique, la Canadienne est éclectique et le prouve. Le parcours de l’étoile est classique, née dans un patelin perdu puis découverte des planches au lycée, et un pain noir à peine goûté avant de se rouler dans les succès. Mérités, car la Rachel possède cette étincelle en plus qui la démarque du tout venant des usines à pouffettes. Après un Esprit de famille un peu terne, Rachel prend son élan avant quatre projets censés la faire réellement exploser et passer du statut de meilleur espoir à lumineuse star. Pari perdu avec le mélo indé Married Life, sorti dans une totale indifférence aux Etats-Unis. Ses prochaines cartouches se nomment The Lucky Ones (par le réalisateur de L'Illusionniste), The Time Traveler's Wife (un temps attribué à Spielberg, puis à Van Sant, avant d'échouer dans les mains de... Robert Schwentke) et State of Play où elle fera face à Russell Crowe et Helen Mirren.