Hors du temps

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Hors du temps
The Time Traveler's Wife
États-Unis, 2008
De Robert Schwentke
Scénario : Bruce Joel Rubin d'après le roman d'Audrey Niffenegger
Avec : Eric Bana, Ron Livingston, Rachel McAdams, Jane McLean, Brooklynn Proulx, Stephen Tobolowsky
Photo : Florian Ballhaus
Musique : Mychael Danna
Durée : 1h47
Sortie : 25/11/2009
Note FilmDeCulte : ***---
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Clare aime Henry depuis toujours. Elle est convaincue qu'ils sont destinés l'un à l'autre, même si elle ne sait jamais quand ils seront séparés... Henry est en effet un voyageur du temps. Il souffre d'une anomalie génétique très rare qui l'oblige à vivre selon un déroulement du temps différent : il va et vient à travers les années sans le moindre contrôle sur ce phénomène. Même si les voyages d'Henry les séparent sans prévenir, même s'ils ignorent lorsqu'ils se retrouveront, Clare tente désespérément de faire sa vie avec celui qu'elle aime par-dessus tout...

A PROPOS D’HENRY

Le best-seller d’Audrey Niffenegger paraissait quasi inadaptable : des voyages dans le temps tout sauf spectaculaires, deux personnages principaux se croisant à différents stades de leur vie, une grande histoire d’amour flirtant avec le drame intimiste, et surtout une mise en avant des émotions. L’adaptation sur grand écran évite quelques écueils, dont les histoires peu intéressantes voire inutiles des personnages secondaires, se concentrant sur le couple, et réussit à expliquer vite fait bien fait le principe des voyages dans le temps d'Henry. Malheureusement, le film se révèle vite être une simple fiche de lecture du roman : les scènes s'enchaînent un peu trop linéairement, sans vrai enjeu ressenti, et des éléments-clés qui permettaient d'ancrer la maladie d'Henry dans le réel sont laissés de côté (le jogging apaisant, la télévision déclenchant les crises, et surtout le Dr. Kendrick, qui ne fait ici que passer). De plus, outre une esthétique générale douteuse (la photo baigne dans des tons caca d'oie peu appétissants et les deux amoureux semblent, pour une raison obscure, s'habiller à l'Armée du salut), les évolutions des personnages, physiques comme psychologiques, sont franchement sommaires. Malgré ces défauts finalement prévisibles (peut-être un réalisateur et un scénariste avertis auraient fait de ce riche matériau une oeuvre toute autre - il suffit de voir ce que David Fincher a fait de L'Etrange Histoire de Benjamin Button, lointain cousin thématique qui a bénéficié, forcément, d'un autre budget et d'une autre technologie), il reste la beauté de l'histoire créée par Niffenegger et la bonne volonté qu'y mettent Eric Bana et surtout Rachel McAdams.

par Marlène Weil-Masson

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