Serial noceurs
The Wedding Crashers
États-Unis, 2005
De David Dobkin
Scénario : Steve Faber, Bob Fisher
Avec : Isla Fisher, Rachel McAdams, Jane Seymour, Vince Vaughn, Christopher Walken, Owen Wilson
Photo : Julio Macat
Musique : Rolfe Kent
Durée : 2h00
Sortie : 10/08/2005
John et Jeremy adorent s’incruster dans les mariages pour y débusquer de la nourriture gratuite et quelques jolies célibataires, plus faciles à cueillir en ces jours de fête. Mais lors de l’ultime mariage de la saison, ils vont se retrouver pris à leur propre piège lorsque l’amour viendra frapper à leur porte.
JE PREFERE QU’ON RESTE AMIS
La légende veut que les âmes célibataires soient plus à fleur de peau lors des cérémonies de mariage que tout le reste de l’année. C’est sur ce canevas de base que David Dobkin (Shanghaï Kid 2) et ses scénaristes ont décidé de nous embarquer pour ce qui s’annonçait comme une nouvelle comédie romantique sans autre prétention que celle d’amasser une énième poignée de dollars. Pour aider à la réussite de l’entreprise, il faut donc que tous les ingrédients s’accordent entre eux afin que la sauce puisse prendre pour le spectateur venu passer deux heures en compagnie de ces gentils usurpateurs et pique-assiettes. Ainsi, tout au long du film, on assistera donc au défilé logique et incessant de quiproquos divers et variés, au festival comique du tandem principal vraiment en grande forme, aux touches de charme et d’amour de leurs dulcinées respectives, ainsi qu’aux sempiternels conflits moralisateurs qu’ils se doivent d’affronter. Mais dans ce genre de produit, la durée est un élément non négligeable qu’il faut savoir utiliser à bon escient. Et, au final, il apparaît que Serial noceurs est de ces films qui prennent un peu trop leur temps pour arriver à une fin que l’on sait courue d’avance, ce qui malheureusement met tout le rythme du film en branle. Alors oui, les fans de ces nouveaux comiques d’outre-Atlantique (bande comprenant aussi Ben Stiller et Will Ferrell) en auront pour leur argent, mais devront aussi passer un peu plus de temps que nécessaire avec cette bluette basique et trop linéaire qui sent malgré tout le manque d’inspiration.