Morning Glory
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États-Unis, 2010
De Roger Michell
Avec : Harrison Ford, Diane Keaton, Rachel McAdams
Durée : 1h47
Sortie : 06/04/2011
Bien qu’elle soit jeune, jolie, dynamique et ambitieuse, Becky Fuller est en pleine traversée du désert professionnelle et sentimentale. Aussi, lorsqu’on propose à cette productrice TV de reprendre "Daybreak", la matinale la moins regardée du pays, elle accepte le défi sans hésiter. Pour booster l’audience, elle décide d’engager Mike Pomeroy, le journaliste de légende de la chaîne. Mais le charisme de Mike n'a d'égal que ses caprices de star, et ses relations sont électriques avec Colleen Peck, sa co-présentatrice. Les coups bas hors-plateau s’accompagnent très vite de petites phrases assassines à l’antenne… Dans le même temps, Becky craque pour un producteur de la chaîne, mais sentiments et travail ne font pas toujours bon ménage. Parviendra-t-elle à sortir l’émission de l’impasse et à trouver l’amour ?
MÉNAGÈRE DE MOINS DE CINQUANTE ANS
La comédie américaine hollywoodienne et sa conception manufacturée du cinéma permettent parfois de belles surprises. L'affiche donnait pourtant le tournis et laissait craindre une romance de plus sur fond de journalisme. Mis en scène par le réalisateur de Coup de foudre de Notting Hill, écrit par la scénariste du Diable s'habille en Prada, avec de vieux routiers du septième art - Harrison Ford, Jeff Goldblum, Diane Keaton - et une actrice promise à une belle et longue carrière - Rachel McAdams -, Morning Glory accumule les atouts sur le papier, mais fallait-il encore que cela brille sur l'écran, que l'alchimie entre la jeune productrice et l'antique journaliste d'investigation transforme le plomb du calibrage en or de la fantaisie. On ne sait pas si c'est l'air du temps, si c'est l'abattage et le charme de Rachel McAdams qui fonctionne à pleins tubes ou si c'est juste le plaisir de revoir Harrison Ford, mais Morning Glory touche souvent juste dans son portrait d'un monde médiatique contraint au grand écart pour exister. Et si le déroulement du récit n'est en rien original, le film se déguste comme une pâtisserie de chaîne, avec supplément paillettes et chantilly.
