Chris Evans

Chris Evans, la Torche des 4 Fantastiques, est bien parti pour faire durer l’étincelle née au détour de l’inestimable Sex Academy qui l’a révélé. C’est d’ailleurs lui, acteur enflammé, qu’on envoie dans l’espace pour rallumer un soleil mourant dans Sunshine de Danny Boyle.

SHINE A LIGHT

Né en 1981, fils de dentiste et de danseuse, Christopher Robert Evans a suivi le parcours classique du jeune apprenti comédien et est passé par les planches de la fac avant de faire ses premiers castings. Ses modèles se nomment Al Pacino, Val Kilmer et Gene Hackman, mais le garçon se distingue d’abord par une scène, dans le joyeusement débile Sex Academy, où il se trimballe badigeonné de crème chantilly. Malgré la légèreté ambiante, le garçon s’est entraîné comme les plus grands, retrouvant les chemins du gymnase en apprenant qu’il allait devoir donner de sa personne pour son rôle dans cette parodie de teen movie. On le remarque davantage en bavassant au bout du fil avec Kim Basinger dans Cellular, petit thriller efficace, avant qu’il n’aille enfiler la tenue de super héros pour les deux épisodes des Quatre Fantastiques. Dans Le Journal d’une baby-sitter, Scarlett Johansson ne lui donne pas de nom, il est juste « le beau mec de Harvard ». Comme un archétype.