Sex Academy

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Sex Academy
Not Another Teen Movie
États-Unis, 2002
De Joel Gallen
Scénario : Phil Beauman, Michael Bender, Andrew Jacobson, Adam Jay Epstein, Buddy Johnson
Avec : Chris Evans, Mia Kirshner, Chyler Leigh, Ron Lester, Jaime Pressly
Durée : 1h29
Sortie : 29/05/2002
Note FilmDeCulte : **----

Faisant avec ses potes le pari de faire de la fille la plus moche du lycée la reine du bal, un beau gosse se lance dans une succession de techniques d’approche, avant de se prendre à son propre piège.

Comment réaliser une parodie d’un genre ayant déjà engendré principalement des comédies? La série des Scary Movie avait déjà posé la question, et la réponse donnée était plutôt désastreuse. Not Another Teen Movie (oublions un peu le titre français racoleur et opportuniste) a en plus le défaut de venir après les deux American Pie qui avaient pour eux d’être finalement beaucoup moins crétins que prévu et auxquels ce nouveau film emprunte ses scènes principales.

Au delà de l’évidente ressemblance entre ce films et ceux précités, plusieurs constatations s’imposent. La première est que le film n’est finalement que rarement drôle. Les sourires sont fréquents, mais les éclats de rire sont trop peu nombreux. Les gags sont vus et revus, connus et rabâchés depuis trop longtemps. La deuxième évidence est qu’en faisant référence à d’immenses classiques du genre, notamment aux films de John Hugues (Breakfast Club), Not Another Teen Movie souffre vraiment de la comparaison. Ce qui est bien entendu la pire chose qui puisse arriver à une parodie: faire regretter l’original. Enfin, dernière constatation, la mise en place des situations et des personnages, après un prologue lorgnant trop du côté des scènes phares des American Pie, est laborieuse. Trop de personnages, trop de gags, trop d’informations en même temps tuent l’humour plus qu’ils ne le relancent.

C’est franchement dommage, car le genre du teen movie est tellement sympathique que ses représentants même les moins réussis inspirent rarement la haine auprès des spectateurs les plus réticents. Sans aller jusqu’à cet extrême, le film reste une gentille déception.

par Anthony Sitruk

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