Reese Witherspoon

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États-Unis
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Découverte dans le rôle d’un bien étrange Chaperon Rouge, Reese Witherspoon traîne, depuis, son minois d’adolescente et son statut d’éternel espoir, à bientôt trente ans. Mais après une série de déconvenues, Walk the Line lui offre un rôle rêvé et une nomination aux Oscars. De quoi transformer les essais d’une jeune fille qui compte dans sa filmographie quelques pépites à potentiel culte.

VOTE FOR REESE

"Vote for Elle!", argue la campagne pink et politique de sa Revanche d’une blonde (à ne pas confondre avec la flammekueche baveuse de Jeannot Szwarc), où Reese interprète l’apprentie pro des barreaux, Elle Woods. Comédie effrayante de loin, façon hystérie girly à l’hélium, mais ultra réjouissante de près, portée par sa comédienne qui crève l’écran, un punch, des dialogues et quelques séquences ("I object!") désopilantes. Le film est un carton au box-office, et Reese, 25 ans, peut voir l’avenir en rose. D’autant que la mini star (1m57) n’en est pas à sa première tentative: en 1996, elle se révèle dans Freeway, relecture trash du Chaperon Rouge en mobil home, où le rimel coule sur les joues et le sang gicle sur le mur. Puis coup double avec Pleasantville, où elle s’immisce dans une série télé au ripolin des années 50, et surtout L’Arriviste, petite bombe acide d’Alexander Payne, oscarisé depuis pour Sideways, et qui a parfaitement su exploiter la bouille de jolie peste de l’actrice. A ceci s’ajoute le succès d’une gentille daubette ado, Sexe intentions, dont elle sort indemne. Pourtant, la belle route toute tracée a bien fini par connaître quelques virages difficiles.

LES HOMMES PREFERENT LES BLONDES

Capitalisant sur le bon accueil de La Revanche d’une blonde, Reese enchaîne sur Fashion Victime. Traduction neuneu pour une comédie gluante et conservatrice qui prend l’exact contre-pied de son précédent succès, rythmé et cynique. Puis double faute avec, justement, la suite des aventures de Elle Woods, La Blonde contre-attaque. Projet plus ambitieux de par sa réalisatrice (Mira Nair), son sujet (l’adaptation d’un grand classique littéraire) et les rêves d’Oscars de ses producteurs, Vanity Fair est un nouvel échec, mollement illustratif, dans lequel Reese ne fait pas d’étincelles. Le dernier faux pas est effectué avec Et si c’était vrai…, relecture du livre de Marc Lévy, gâteau romantique laminé par la critique. Mais avec le rôle chantant de June Carter, compagne de Johnny Cash dans Walk the Line, Reese Witherspoon reçoit tous les lauriers et se voit propulsée favorite aux Oscars. Un rôle qui, de prime abord, a effrayé la demoiselle ("Ne pouvaient-ils pas appeler Leann Rimes? Elle serait plutôt bonne"), avant que celle-ci ne prenne des cours accélérés de chant et de solfège pour aboutir à une performance sans fausse note. Et le 5 mars prochain, la petite fiancée de l’Amérique, épouse de Ryan Phillippe et mère de deux enfants, sera la favorite pour la statuette dorée.

par Nicolas Bardot

En savoir plus

2006 Walk the Line 2005 Et si c’était vrai... 2004 Vanity Fair 2003 La Blonde contre-attaque 2002 L’Importance d’être constant 2002 Fashion Victime 2001 La Revanche d’une blonde 2000 American Psycho 1999 L’Arriviste 1999 Sexe intentions 1998 Pleasantville 1998 L’Heure magique 1996 Freeway 1991 Un été en Louisiane

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