Diane Kruger

Le mannequin aime se reconvertir dans le luxe de l'écran. On n'aurait pas assez de nos deux mains et nos deux pieds pour compter les échecs éclatants de ces belles des podiums tentant de nous faire croire qu'elles aussi, elles souffrent: Claudia Schiffer, Naomi Campbell, Cindy Crawford entre autres. Mais Diane Kruger n'est pas de celles-là. Sa filmographie parle déjà pour elle.

LA COMPLAINTE DE LA BAVAROISE EN STRING

Les exportations allemandes vont bien. Entre la bière, les pâtisseries forestières, les spécialités culinaires du coeur, les grosses voitures qui tiennent la route, l'inspecteur Derrick, les chants bavarois, les guerres mondiales ou les faux groupes de musique américaine, les mannequins ultra connues se trouvent bien placées. A côté de sa collègue Claudia Schiffer, teutonne pas que des tétons, Diane Kruger ferait pâle figure sur les podiums. Seulement sur les écrans, la très belle Diane chasseresse et enchanteresse de Wolfgang Petersen, encore un produit importé allemand de Troie s'est taillé une filmographie de choix de chaque côté de l'Atlantique. Elle multiplie avant tout les partenaires prestigieux. Entre Orlando Bloom et Brad Pitt, deux civilisations se déchirent pour elle. Pour ensuite partir à la recherche des bijoux de famille de Nicolas Cage dans le moyen Benjamin Gates ou bien faire tourner la tête de Josh Hartnett dans Wicker Park. Mais c'est en France, sa patrie d'adoption, que Diane Kruger trouve l'amour véritable. Après avoir interrompu sa carrière de danseuse classique en raison d'une blessure, elle suit les leçons du Cours Florent. Sa rencontre avec Guillaume Canet va tout changer. Pour sa première réalisation, le jeune acteur lui offre le premier rôle féminin. L'Hexagone découvre cette beauté germaine, physique tout en restant crédible. Le couple tournera encore deux fois ensemble. D'abord dans un mini-rôle d'un film où Canet tient la vedette (Narco) puis en ennemis guerroyant dans le Joyeux Noël de Christian Carion, lui offrant par la même occasion son premier rôle de vraie Allemande. 2009 pourrait être sa grande année. On devrait la retrouver en robe de soirée, sur le tapis rouge de Cannes, pour Mr Nobody de Jaco Van Dormael ou pour Inglourious Basterds de Quentin Tarantino. Pour elle, on est prêt à se damner.