Brigades du Tigre (Les)

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En 1907, une vague de crimes sans précédent ensanglante la Belle Epoque. Face aux bandits d'un nouveau siècle, le Ministre de l'Intérieur Georges Clémenceau crée une force de police à leur mesure: les Brigades Mobiles. En 1912, la France entière les connaît sous un autre nom: les Brigades du Tigre.

UNE LIGUE DE GENTLEMEN PAS SI EXTRAORDINAIRES

Au mieux, avec cette adaptation moderne de la série éponyme des années 70, pouvait-on espérer une relecture des aventures de ces agents si spéciaux à la solde de Clémenceau, à la manière des Incorruptibles. Au pire, on se disait que l’on aurait peut-être un nouveau film très voire trop commercial, qui chercherait à tout prix à séduire un public moderne en omettant la substantifique moelle de la série télé. Force est de constater que, même si ces Brigades du Tigre version Cornuau n’est pas un ratage complet, nous sommes tout de même à mille lieues de la force du film de De Palma. Doté d’un casting prestigieux et en adéquation totale avec le sujet traité, le film a pourtant beaucoup de mal à décoller, sans doute la faute à un scénario manquant cruellement d’envergure et de rebondissements palpitants. Alors même si l’on veut bien prêter à Cornuau et à son équipe de scénaristes les meilleures intentions du monde, à quasiment aucun moment le réalisateur n’arrive à palper la saveur globale d’un tel projet (où sont les vues d’ensemble du Paris désuet de 1912?), ni à confiner son métrage dans un genre bien précis (le film policier classique y croise l’univers politique et certains éléments du code du western). Heureusement pour nous le film tient tout de même la route (même si une absence de rythme se fait durement sentir) et évite de justesse le produit aseptisé condamné à aller s’enterrer aux cotés des Belphegor, Vidocq et autres Arsène Lupin, dans le registre des adaptations pillées et bafouées dont le cinéma français nous a gratifiés depuis quelques années. Car en réussissant à ne pas tuer (de peu) dans l’œuf cette éventuelle franchise en devenir, on peut au moins espérer qu’une hypothétique séquelle apportera un second souffle bien plus imprégné à cette équipe policière qui a tout pour réussir.

par Christophe Chenallet

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