Natalie Portman

Natalie Portman
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Réalisatrice, Actrice
Israël

Le temps a failli faire son œœuvre. D'’espoir chaste culcultable dans ses primes années, la jolie Natalie Portman glissait, à mesure que le temps de son adolescence s’'effaçait, vers un physique moins plaisant. Coiffures douteuses, maquillage outrancier, robes de mauvais goût… Les pervers perdaient espoir, obligés de se tourner vers son clone: Keira Knightley. Puis, depuis peu, la résurrection, la belle a retrouvé ses marques et nous le sourire.

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Tout ce que le cinéma compte de brunettes à la peau diaphane n’'est rien ou presque –face à une Natalie Portman. Belle aux grands yeux de biche et au sourire délicat, la jeune demoiselle possède ce physique propre à ne pas passer ses soirées au coin du feu en fumant la pipe. Prenant le contre-pied de ces pulpeuses actrices blondes poumonnées, elle a su imposer en force tranquille, un mélange de sexy-hippie et d’'intelligence yeah baby. Fille unique née Hershlag en Israël – Portman étant le nom de sa grand-mère, choisit par ses parents afin de la protéger des journalistes rapaces et vicieux – en 1981, elle s’installe avec sa famille à New York quelques années après. Découverte à onze ans dans une pizzeria, elle passe directement par la case "premier rôle" avec Léon en 1994. La petite Natalie, douze ans lors du tournage, impressionne. Ce film reste encore aujourd'hui'’hui l'’une des œœuvres préférées de ses fans, même non francophones, dont l'’esprit putassassier n’'est plus à prouver. Montrant une maturité avérée face à un rôle à consonances difficiles – la relation d’un homme poilu de quarante ans avec une orpheline vierge et à peine pubère – Natalie s'’en sort remarquablement bien. Cela étant, la jeune fille s'’éloigne légèrement des plateaux de cinéma pour se consacrer à ce qui était son sujet favori à l'’époque: l'’école. Ne récoltant que des petits rôles dans Heat, Mars Attacks ou Tout le monde dit I love you, elle préfère se concentrer sur ses études plutôt que de conquérir Hollywood à tout prix. Elle alla jusqu’'à refuser de tourner avec Robert Redford dans L’Homme qui murmurait à l'’oreille des chevaux - dont le rôle revint à la bombe encore jeune Scarlett Johansson –afin de jouer le personnage titre du Journal d’Anne Franck à Broadway.

ELLE AVAIT UN JOLI NOM MON GUIDE

C'’est avec le coup de pouce d'’un autre réalisateur décrié, le sémillant George Lucas, que la carrière de l'’adorable Natalie parvint à un autre niveau. Ce dernier lui offrit le premier rôle féminin pour sa nouvelle trilogie Star Wars, donnant du même coup la possibilité de devenir la mère des jumeaux les plus célèbres de la galaxie: Luke et Leïa. On attend avec impatience la césarienne pratiquée au sabre laser par un Obi-Wan soucieux de la survie de l'’univers. A côté de cela se profile une carrière qui s'’annonce de plus en plus prolixe. Entre un joli second rôle dans la fresque épique Retour à Cold Moutain et le premier rôle dans la petite comédie culte de Zach Braff, Garden State (sortie en France prévue le 23 mars 2005), la carrière de Natalie Portman s'’étoffe entre deux poursuites galantes intersidérales. Par ailleurs, on l’'attend dans l’adaptation par les frères Wachowski du roman graphique d’Alan Moore, V pour Vendetta. Malheureusement pour l'oe’œil lubrique, elle campe toujours sur sa position: ne pas tourner nue. Très à cheval sur la morale à papa, c’'est depuis quelques films une collection d’'occasions manquées de la voir, disons-le franchement, à poil. Après un cadre légèrement trop haut lors d'’une scène d’allaitement de Cold Moutain, c'’est dans Closer, où elle incarne pourtant une strip-teaseuse, qu'’on manque de peu de la voir sans culotte. Une scène apparemment en full frontal a terminé sur le sol de la salle de montage. On se consolera en admirant croupe pleine et petite poitrine en sous-vêtements, laissant apparaître un joli physique de jeune fille enfin mature. Mais il ne faut pas perdre espoir, un jour, un réalisateur, saura la prendre et la faire tourner en tenue d’'Eve.

par Nicolas Plaire

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