Wanted: Choisis ton destin

Wanted: Choisis ton destin
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Wanted: Choisis ton destin
Wanted
États-Unis, 2008
De Timur Bekmambetov
Scénario : Michael Brandt, Derek Haas, Chris Morgan d'après une bande-dessinée de Mark Millar
Avec : - Common, Morgan Freeman, Angelina Jolie, Thomas Kretschmann, James McAvoy
Photo : Mitchell Amundsen
Musique : Danny Elfman
Durée : 1h50
Sortie : 16/07/2008
Note FilmDeCulte : ***---
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Wesley Gibson a toutes les raisons d'être malheureux. Tyrannisé par son patron, trompé par sa petite amie, il ne survit qu'avec l'aide des tranquilisants qu'il prend chaque soir. Une fille de rêve intervient dans sa vie. Elle est membre de la Confrérie, une société secrête.

VODKA RED BULL

Fort du succès des blockbusters russes Night Watch et Day Watch, Timur Bekmambetov migre enfin aux Etats-Unis où, comme l’on pouvait s’en douter, son talent pour les visuels over the top a su être judicieusement exploité par des producteurs américains. Encadré par un studio et œuvrant à partir d’un scénario autrement plus carré que ses délires soviétiques hystériques, le metteur en scène apporte sa patte à un univers des plus adéquats : le comic book. Adapté d’une mini-série de Mark Millar, talent de la nouvelle génération post-Alan Moore et Frank Miller, Wanted s’éloigne cependant considérablement du matériau d’origine. En lieu et place du monde de super-méchants décrit dans le roman graphique initial, le film nous présente une confrérie de tueurs à gages. Ce que l’on perd en pertinence (dans le paysage cinématographique actuel, en pleine vague de films de super-héros), on le gagne en développement. En effet, les scénaristes ont eu la bonne idée d’explorer plus longuement l’entraînement du protagoniste et sa transformation en tueur plutôt que de se limiter à prendre à contrepied un personnage et un point de départ à la Matrix, dont les effets visuels révolutionnaires n’ont donc pas fini de faire des émules comme en témoigne ce film-ci (on pense à The One). Cependant, à l’instar de la bande-dessinée dont il s’inspire, le troisième acte tombe dans les plus banales conventions. Heureusement, le film garde un esprit décomplexé et puérilement rebelle mais fun, comme son modèle de papier, et l’on retiendra certaines scènes plus grandes que nature (ces voitures qui « volent », ce train qui déraille… et le plan du clavier).

par Robert Hospyan

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