Histoires enchantées
Bedtime Stories
États-Unis, 2008
De Adam Shankman
Scénario : Tim Herlihy, Matt Lopez
Avec : Courteney Cox, Lucy Lawless, Teresa Palmer, Guy Pearce, Jonathan Pryce, Keri Russell, Adam Sandler
Photo : Michael Barrett
Musique : Rupert Gregson-Williams
Durée : 1h49
Sortie : 24/12/2008
Pour aider sa sœur, Skeeter Bronson accepte sans enthousiasme de veiller sur sa nièce et son neveu pour une semaine. Avant qu'ils ne s'endorment, il leur raconte des histoires, déchaînant leur imagination sans limites. Des confins de l'espace aux plaines de l'Ouest sauvage, de la Grèce antique aux arcanes de l'Europe médiévale, les histoires se succèdent, toutes plus folles les unes que les autres.
IL ETAIT UNE FOIS
Trop clinquant, trop brillant, trop moralisateur, trop glucosé, etc., pas de doutes, on est bien dans le joli monde de Mickey avec tout ce que cela peut engendrer de bons sentiments mielleux et dégoulinants quand la maison mère a décidé de prêcher la bonne parole à son public de petits anges blonds. Bon d'accord, en cette période de Noël, lorsqu'on voit le logo Disney apparaître, on n'a pas vraiment de surprise à attendre de la part de ce genre de films. Mais alléger la crème de leur gros gâteau ne ferait pas vraiment de mal et éviterait à pas mal de monde un diabète certain. Car ce que le pitch nous vend, à savoir cette fantastique échappée hors du temps et dans des lieux sentant bon les principaux sites des parcs d'attractions (Adventureland, Fantasyland, etc.), ne constitue en fait que la façade bien maigre d'un film qui préfère se concentrer sur l'évidente success story d'un héros gentil et politiquement correct entouré de deux marmots proprets et d'un méchant vraiment pas sympa du tout (pauvre Guy Pearce). Et Adam Shankman, homme dévoué et toujours au service d'histoires nobles au cœur tendre (Le Temps d'un automne, Bronx à Bel-Air, Baby-sittor, Treize à la douzaine 2 ou encore Hairspray pour ne citer que ses films les plus récents), emballe son affaire avec la plus grande des sagesses et sans jamais faire de vagues. Les allergiques à l'oncle Walt auront donc de quoi rajouter de l'eau à leurs moulins alors que les autres spectateurs subiront peut-être une histoire un peu longue et parfois trop étoffée mais dans la droite lignée des contes de noël dont la souris aux grandes oreilles a le secret. Heureusement que le sidekick comique de l'histoire, à savoir Globule le cochon d'Inde, vient rajouter un peu de folie à l'entreprise. Sans lui la performance magique de ce conte aurait été bien moindre et les enfants auraient sûrement un peu plus de mal à accrocher.