Braquage à l'italienne
Italian Job
États-Unis, 2003
De F. Gary Gray
Scénario : Madonna
Avec : Mos Def, Edward Norton, Jason Statham, Donald Sutherland, Charlize Theron, Mark Wahlberg
Durée : 1h51
Sortie : 17/09/2003
Charlie est un voleur et ses plans sont toujours audacieux. Avec son mentor, le vétéran John Bridger, ils partent à Venise réaliser un dernier coup: 32 millions de dollars en or.
Remake d'un film de 1969, L'Or se barre, avec Michael Caine (et Benny Hill!), Braquage à l'italienne reprend certains détails de l'œuvre originale (le nom de quelques personnages, l'or, l'Italie), tout en modernisant l'ensemble en ajoutant des éléments propres aux films de braquage contemporains. Internet, explosions, plans minutieux et lunettes se transformant en lampe, absolument rien ne manque à l'appel. Seulement, l'on est plus proche de The Score, survitaminé (également avec Edward Norton), que de l'élégant Ocean's Eleven. Aucune méprise. Ici, c'est carré, la photo est belle, rien ne dépasse, rien n'est mauvais, rien n'est excellent, ce n'est qu'un honnête film qui prend pour unique risque de ne jamais marquer les esprits.
Faisons fi du désengagement public d'Edward Norton envers ce film. Le cinéma de F. Gary Gray (réalisateur du fort sympathique Négociateur) n'est pas infamant. Il va vite, on ne s'ennuie pas une seconde. Le collectif de gentils malfrats-acteurs fait plaisir à voir. De Jason Statham (Snatch) à Seth Green (Scott Evil des Austin Powers), en passant par l'artiste de hip-hop Mos Def, le casting brille plus par sa présence agréable que par sa performance. Edward Norton joue un méchant très méchant et Mark Wahlberg sert les mâchoires. Reste la toujours très belle Charlize Theron (qui joue ici pour la deuxième fois avec Mark Wahlberg, après l'excellent The Yards), dont les yeux et le sourire illuminent la pellicule à chaque apparition. Au final, un gentil petit film, coloré, frais, speedé et lumineux, parfait pour poursuivre encore un peu le rêve estival.