Elisabeth Shue

Elisabeth Shue compte parmi les actrices les plus belles, les plus désirables et hélas les plus rares sur grand écran. En effet, on ne l’a pas vue sur grand écran depuis Hollow Man.

Elisabeth Shue est née le 6 octobre 1963 à Wilmington dans le Delaware (USA). Elle démarre dans le métier à dix-sept ans dans des pubs et des apparitions non créditées. Puis vient en 1984 Karaté Kid et la série Call to Glory. Elle commence à se faire un nom, du fait de son charme simple et son apparence de fille parfaite (belle, tendre...). Elle apparaît certes nue dans Link en 1986, mais on ne voit pas grand chose (un derrière) dans ce film de singe tueur. On la retrouve en premier rôle dans le premier film de Chris Colombus, Nuit de folie, et dans Cocktail où certes elle se déshabille pour Tom Cruise sous une chute d’eau mais, hélas, la caméra retient sa curiosité et ne nous offre que le sublime contour de sa subliminale poitrine.

En 1989, elle tourne dans Retour vers le futur 2 (puis dans le 3 en 1990), jouant la craquante fiancée de Michael J.Fox. Ces rôles de petite amie idéale s’enchaînent, et Miss Shue se désintéresse du cinéma pour faire du théâtre. On la retrouve tout de même dans quelques films notables comme Soapdish, avec un casting impressionnant (Kevin Kline, Sally Field), ou Heart and Souls en fiancée modèle de Robert Downey Jr aux prises avec des fantômes. Elle joue un second rôle dans A fleur de peau de Steven Soderbergh, avant d’exploser à nos yeux dans Leaving Las Vegas de Mike Figgis en 1995. Interprétant la prostituée Sera, Elisabeth se donne à toute les sauces, entre récits salaces (certes pas excitants du tout), scène de sexe avec Julian Sands, ou cette scène mythique où elle boit du bourbon laissant couler l’alcool sur ses seins nus, excitant Nicolas Cage comme un fou. Elle obtient nombre de prix pour ce rôle sublime, avec une nomination à l’Oscar et au Golden Globe.

Si ce film ne nous contentait pas, il faudrait ajouter Réaction en chaîne de David Koepp, où elle joue malicieusement avec son soutien-gorge devant Kyle Mc Lachlan. Un rôle important dans Le Saint (avec un titre pareil, forcé qu’on ne voit rien de la miss) de Philip Noyce, puis elle devient la femme idéale rendant les robes fleuries sexy dans Harry dans tous ces états, avant de faire des galipettes excitantes (habillée, malheur) avec Woody Harrelson dans Palmetto de Volker Schlöndorff. Dans Cousine Bette, Elisabeth nous ravit de nouveau, nue et réellement entreprenante. Dans Molly, très mauvais film dans lequel elle joue très bien, Elisabeth, handicapée mentale, se déshabille entièrement parce qu’elle a chaud…Nous aussi. Enfin, Hollow Man, du maître du culculte Paul Verhoeven, où elle n’apparaît pas une fois nue et frustre le spectateur qui était aussi venu pour ça. Visiblement ignorée par la profession qui ne lui offre rien d’intéressant, on attend malgré tout encore chaque apparition de Miss Shue avec un désir toujours au beau fixe, et une gourmandise sans limite.

par Yannick Vély