Silent Hill: Révélation
De Bassett Michael J.
Éditeur : Metropolitan
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h34
Sortie : 28/03/2013
Depuis son plus jeune âge, Heather Mason a l’habitude de changer d’adresse très souvent avec son père. Sans vraiment savoir pourquoi, elle fuit. Pourtant, cette fois, elle est piégée. Pour sauver celui qui avait toujours réussi à la protéger et découvrir qui elle est vraiment, Heather va devoir affronter un cauchemar qui devient de plus en plus réel…Silent Hill.
ASHES TO ASHES
Cette suite très tardive qui ose la sortie salle au lieu d'échouer sur les bacs du DTV comme son titre aurait pu l'annoncer n'est rien d'autre qu'une séquelle classique et sans âme. Silent Hill: Révélation ne cherche qu'à capitaliser sur l'univers et sur son fantastique bestiaire en se contentant d'un scénario prétexte pour mener sa barque jusqu'à bon port sans jamais essayer de dépasser son modèle ou de proposer une vraie vision complémentaire de son aîné (ni du medium d'origine). Bref, on est là pour faire du pognon, rien d'autre que du pognon. Préférant se la jouer gros ride de train fantôme (guests ridicules à la clé, images chocs grand public en prime et shooté en 3D récréative) plutôt qu'œuvre sensorielle comme l'était le Silent Hill de Christophe Gans, Silent Hill : Révélation retrouve donc la cour des miracles du mac Pyramid head et son cheptel d’infirmières défigurées, et envoie une nouvelle fois son Alice aux pays des merveilles (alors qu’on lui avait bien dit de ne pas y aller, l’effrontée). Le film tente de se raccrocher comme il peut au souvenir de son grand frère. Limite risible par moments (le camarade de classe infiltré, la milice et ses rondes de touristes, la "secte" essayant de singer les légions d'or maudites de Hellboy 2, etc.), il est clair que le nouveau film de Michael J. Bassett aura beaucoup de mal à vous faire autant cauchemarder que le jeu vidéo, et après les déjà peu fameux Wilderness et Solomon Kane, on en vient à se dire que l'homme derrière La Tranchée est désormais loin.