Wilderness

Wilderness
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Wilderness
Royaume-Uni, 2006
De Michael J. Bassett
Scénario : Dario Poloni
Avec : Lenora Crichlow, Toby Kebbell, Luke Neal, Sean Pertwee, Alex Reid, Stephen Wight
Photo : Peter Robertson
Musique : Mark Thomas
Durée : 1h34
Sortie : 14/03/2007
Note FilmDeCulte : **----
  • Wilderness
  • Wilderness
  • Wilderness
  • Wilderness
  • Wilderness
  • Wilderness
  • Wilderness
  • Wilderness

Après avoir poussé au suicide l'un de leurs compagnons de cellule, des jeunes délinquants sont envoyés sur une île pour un stage de réinsertion et d'apprentissage de la survie en groupe. Ils se croyaient seuls, mais leur séjour va tourner au carnage.

FILM ANNONCE WILDERNESSenvoyé par LaFab

BATTLE ROYALE

De Michael J. Bassett, on se souvenait de La Tranchée (2002), petit film d’épouvante anglais introduisant le surnaturel dans une tranchée de la Première Guerre Mondiale. Même si le film n’était pas parfait, une atmosphère étrange et certains partis pris esthétiques avaient toutefois retenu l’attention du spectateur. Et c’est donc avec une impatience, certes toute relative, que nous attendions de voir si la deuxième œuvre du réalisateur allait transformer ce premier essai. Ça, et le fait que le cinéma de genre anglo-saxon soit plutôt en pleine expansion (The Descent, Severance, Creep, Isolation…). De plus, situer ce nouveau survival du côté des highlands, donc à contre courant de la sempiternelle jungle, avait tout autant de quoi intriguer. Mais voilà, Bassett n’arrive à tromper personne, et fait échouer son film assez loin du but espéré. Car, au-delà de son pitch savoureux, rien ni personne n’arrive à sortir réellement la tête de l’eau. Ici, le rythme est réduit à néant, les personnages n’existent pas réellement ou sont trop caricaturaux, la tension ne prend jamais, aucune mort n’est vraiment jouissive, le méchant est juste ridicule et le décor est si peu exploité qu’il en devient fatalement banal. On notera tout de même quelques idées isolées (l’exploitation des chiens ou le côté Sa majesté des mouches) ainsi que le questionnement sur qui va y passer, dans quel ordre et qui va s’en sortir? Mais, à proprement parler, Wilderness ne possède de sauvage que son nom et son affiche.

par Christophe Chenallet

Partenaires