2013: 13 films qui sont sortis des sentiers battus

2013: 13 films qui sont sortis des sentiers battus

Envie de voir quelque chose de différent ? Certains des films les plus aventureux de l’année sont parfois restés dans le circuit des festivals, sans sortie en salles. Mais quelques comètes et ovnis se sont invités dans le paysage cinématographique cette année. Voici 13 films, des productions tiny-mini aux plus gros blockbusters, qui sont sortis des sentiers battus en 2013...

  • 2013: 13 films qui sont sortis des sentiers battus
  • 2013: 13 films qui sont sortis des sentiers battus

Cloud Atlas de Lana Wachowski, Andy Wachowski & Tom Tykwer
Aura-t-on vu plus fou, plus ambitieux cette année que le film-monde des Wachowski associés à Tom Tykwer ? Mais au-delà du livre d’images au parti-pris narratif délirant, Cloud Atlas affiche surtout un propos progressiste comme on en voit rarement dans le cinéma mondial.
La critique

Le Congrès d’Ari Folman
On vous a dit que Cloud Atlas était le plus fou de l’année ? En 2013, la concurrence a pourtant été rude. Trip hallucinatoire et émouvant voyage de cinéma, Le Congrès est une incroyable météorite que l’on n’avait pas vu venir.
La critique

La Dernière fois que j’ai vu Macao de Joao Rui da Mata & Joao Pedro Rodrigues
Documentaire ? Fiction ? Essai poétique ? Tout cela à la fois ? La Dernière fois que j’ai vu Macao brouille les pistes en un fascinant labyrinthe. Le jury de Locarno lui a décerné un prix pour un personnage… absent du film. Un prix improbable qui va comme un gant à ce long métrage inclassable.
La critique

La Fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Comment fait-on un film « avec rien », comme l’a indiqué Brisseau au sujet de son long métrage ? Le réalisateur a bien été contraint de sortir des sentiers battus pour bricoler sa Fille de nulle part, dont la singularité se niche quelque part entre le pur fantastique et l’ultra-réalisme.
La critique

Gravity d’Alfonso Cuaron
Une superproduction hollywoodienne à 100 millions de dollars, avec un personnage quasi-unique (une femme ! de 49 ans !) qui erre dans l’espace pendant 1h30 ? Le pari d’Alfonso Cuaron ne ressemble à aucun autre. Et son tour de force formel est tout simplement unique.
La critique

I Used To Be Darker de Matthew Porterfield
Fatigués des recettes indé américaines usées jusqu’à la corde ? I Used to Be Darker sort des sentiers battus en imposant une étrangeté narrative anti-Sundance qui déjoue tous les pièges avec habileté.
La critique

L’Inconnu du lac d’Alain Guiraudie
Un thriller minimaliste chez les nudistes par Alain Guiraudie, voilà qui ressemble déjà une sortie hors des sentiers battus. Mais la façon qu’a Guiraudie de mettre en scène la nudité masculine, le ton à la fois très doux et totalement mystérieux saisissent encore plus.
La critique

The Master de Paul Thomas Anderson
Archi favori en début de saison Oscar l’an passé, The Master a vu son buzz s’écraser en plein vol. Parce que le film de Paul Thomas Anderson ne va jamais là où on l’attendait, plus ambigu et énigmatique que le film-à-sujet annoncé…
La critique

Meteora de Spiros Stathoulopoulos
Par son décor insensé et hors du temps, Meteora fait déjà un pas hors des sentiers battus. Mais c’est surtout le mix de récit minimaliste en prises de vues réelles et de flamboyants fantasmes en séquences animées qui fait de Meteora un drôle d’ovni.
La critique

Only God Forgives de Nicolas Winding Refn
L’un des films qui a le plus décontenancé à Cannes, et qui a parfois été promptement considéré comme un navet carabiné. Qu’Only God Forgives divise est très sain. La confiance totale de Nicolas Winding Refn en la pure mise en scène transforme ce conte violent en séance d’hypnose aussi fascinante que radicale.
La critique

Orléans de Virgil Vernier
Au classement des films les plus téméraires de 2013, Orléans ne sera pas dernier. Virgil Vernier mélange avec talent divers registres qui paraissent incompatibles, et signe l’une des œuvres les plus originales de l’année.
La critique

La trilogie Paradis d’Ulrich Seidl
Pas banale, la trilogie infernale d’Ulrich Seidl. D’abord par ce projet initial un peu fou qui a fini par être divisé en trois films. Ensuite par un ton brutalement honnête qui n’a pas manqué de faire grincer quelques dents. Et tant mieux : Paradis, qui ne cherche pas à charmer, a été l’un des paris les plus passionnants de 2013.
La critique de Paradis : Amour
La critique de Paradis : Foi
La critique de Paradis : Espoir
Ce qui me plait c’est de débusquer la frontière entre le rire et le moment où le deuil commence - Notre entretien avec Ulrich Seidl

Stoker de Park Chan-Wook
Un plan = une idée de mise en scène (ou presque). Qui dit mieux ? Si le lancement de carrière outre-Atlantique de la perle noire du cinéma coréen n’a pas trouvé grand écho au box-office américain, Park Chan-Wook n’aura pas vendu son âme avec ce film aussi malade et lyrique, voire plus encore, que ses œuvres précédentes. A l'arrivée, l'un des films les plus bizarres de l'année.
La critique

Et pour ne rien louper de nos news, dossiers, critiques et entretiens, rejoignez-nous sur Facebook et Twitter !

par Nicolas Bardot

Commentaires

Partenaires