Yes Man
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États-Unis, 2009
De Peyton Reed
Scénario : Paul Jarrad, Andrew Mogel, Nicholas Stoller d'après d'après l'oeuvre de Danny Wallace
Avec : Jim Carrey, Bradley Cooper, Rhys Darby, Zooey Deschanel, John Michael Higgins, Paul Jarrad, Terence Stamp
Photo : Robert D. Yeoman
Musique : Mark Everett, Lyle Workman
Durée : 1h43
Sortie : 21/01/2009
Carl Allen est au point mort. No future... Jusqu'au jour où il s'inscrit à un programme de développement personnel basé sur une idée toute simple : dire oui à tout ! Carl découvre avec éblouissement le pouvoir magique du "Yes" et voit sa vie professionnelle et amoureuse bouleversée du jour au lendemain : une promotion inattendue, une nouvelle petite amie... Mais il découvrira bientôt que le mieux peut être l'ennemi du bien, et que toutes les occasions ne sont pas bonnes à prendre.
LE POUVOIR DE DIRE MOUAIS
Un pitch simpliste, un comédien principal rompu au genre et un message gentillet en guise de conclusion : la formule est facile, vue et revue pour ne pas dire éculée, mais répond à toutes les attentes de la comédie familiale. Yes Man roule donc sur les rails de ces films sans réelle surprise (saveur ?), avec une vitesse de croisière qui ne faillit jamais, ultra millimétrée et carburant aux gags tous publics. Le ton loufoque est donc celui qui règne en maître sur le film de Peyton Reed (Bye-Bye Love, 2003, La Rupture, 2006) et Jim Carrey de nous ressortir son personnage d’homme d’abord aigri et blasé qu’un événement clé va réussir à changer en héros de tous les jours pour son entourage puis pour lui-même. Comme Menteur menteur et Bruce tout puissant sont déjà passés par là, ce nouveau rôle n’apportera rien de nouveau à son jeu et nous, spectateurs nostalgiques de l’époque Ace Ventura, Dumb & Dumber et Fous d’Irène, de parfois regretter les pitreries, et les crises de rires que cela engendrait, que l’homme au visage élastique nous offrait par le passé. Avec Yes Man, le comédien rajoute juste un film de plus à sa filmographie mais certainement pas de ceux dont on se souviendra dans quelques années. Anodin et inoffensif, tels sont donc les adjectifs qui qualifient le mieux ce film qu’on pourra occulter sans avoir à se flageller ou que l’on pourra visionner sans non plus le regretter. C’est à vous de voir.
