Vagues invisibles
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Invisible Waves
Thaïlande, 2005
De Pen-Ek Ratanaruang
Scénario : Prabda Yoon
Avec : Tadanobu Asano, Gang Hye-Jung, Eric Tsang
Durée : 1h55
Sortie : 12/07/2006
Un homme contraint d’assassiner la femme qu’il aime traverse la Thaïlande pour s’enfuir.
VAGUE A L’ÂME
Jeune drapeau de la nouvelle vague thaïlandaise aux côtés de l’ambitieux Apichatpong Weerasethakul (Blissfully Yours, Tropical Malady) ou de l’espiègle Wisit Sasanatieng (Les Larmes du Tigre noir, Citizen Dog), Pen-ek Ratanaruang s’est signalé grâce à Monrak Transistor, touchante chronique karaoké, mais surtout Last Life in the Universe, dérive de velours qui marquait sa rencontre avec l’acteur Tadanobu Asano et le chef op Christopher Doyle. La belle équipe remet le couvert sur ces Vagues invisibles, mais le résultat n’est pas à la hauteur des attentes. L’écrin demeure somptueux mais le récit sonne creux, au fil d’une fuite qui prend l’eau. Travellings de tortue dans un bateau fantôme, personnages aux nébuleuses motivations, tempo anémique, le jeu de piste devient soporifique, malgré l’aisance formelle, malgré les acteurs, malgré les touches d’humour absurde et poétique. Ratanaruang a déclaré ne pas vouloir faire plus de huit films dans sa carrière, espérons que ses trois prochaines cartouches sauront redresser la barre.
