Unstoppable

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Unstoppable
États-Unis, 2010
De Tony Scott
Scénario : Mark Bomback
Avec : Rosario Dawson, Kevin Dunn, Chris Pine, Ethan Suplee, Denzel Washington
Photo : Ben Seresin
Musique : Harry Gregson-Williams
Durée : 1h35
Sortie : 10/11/2010
Note FilmDeCulte : ****--
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Un ingénieur et un chauffeur vivent une véritable course contre la montre. Les deux hommes tentent de stopper un train qui transporte des produits toxiques avant que celui-ci ne déraille et répande une flaque toxique qui décimera une ville complète.

PIEGE A GRANDE VITESSE

En 1994, Jan de Bont nous faisait le plein d’adrénaline avec son Speed, chef d’œuvre d’action non-stop qui a quelque peu redéfini la notion de rythme de ce genre de films pour les années à venir. Et il aura fallu attendre 15 longues années pour enfin lui trouver un successeur un minimum digne de ce nom. Ou en tout cas un bon fils spirituel. Car dans le genre du bon gros film « kaboom » complètement assumé qui file à toute berzingue comme le cheval de fer qui l’incarne, Unstoppable est bien le fils de son père ! Mais attention, un train peut en cacher un autre ! Pas que le grand Tony nous fasse une fable moralisatrice, mais disons que le petit père ne peut s’empêcher de laisser à son grand pote Denzel l'éternelle carapace de gentil boy-scout exempt de tous reproches et se laisse lui-même, malheureusement, déborder par un finale un poil trop puritain, rappelant les moins bons moments d’une autre œuvre du genre pas vraiment finaude : Armageddon. Mais Scott, toujours aussi virtuose du cadre et du rythme, en bon spécialiste de l'outrancier maitrisé plus fin qu’il n’y parait, nous balance malgré tout un pur concentré d'action ultra efficace, même si cousu de fil blanc (après tout c’est aussi ça la marque de fabrique Tony), pour nous livrer un film maîtrisé de bout en bout, à l’efficacité imparable, qui ne nous laisse pas une minute de répit, où il fait rugir le tigre qui est en lui et faisant instantanément oublier la quasi fausse note de son Attaque du métro 123. Mais c’est vrai aussi qu’on attend toujours que le bonhomme revienne à un projet de plus grosse envergure comme le fût son impeccable Man on fire, pour qu’on puisse savourer pleinement le talent et l’énergie du garçon. Allez, on va dire que c’est pour la prochaine fois.

par Christophe Chenallet

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