Un mariage de rêve
Easy Virtue
Royaume-Uni, 2009
De Stephen Elliott
Scénario : Sheridan Jobbins
Avec : Jessica Biel, Colin Firth, Kristin Scott Thomas
Photo : Martin Kenzie
Musique : Marius De Vries
Durée : 1h36
Sortie : 06/05/2009
Les années 20 avaient rugi... les années 30 devaient swinguer! John Whittaker, jeune Anglais de bonne famille, tombe fou amoureux de Larita, superbe aventurière américaine. Il l'épouse sur le champ et la ramène dans le manoir de ses parents. Si Mr Whittaker n'est pas insensible au charme de sa belle-fille, l'allergie est instantanée chez Mrs Whittaker. La guerre des piques commence. Larita comprend vite qu'elle doit riposter si elle ne veut pas perdre John. Les étincelles fusent... jusqu'au jour où le passé secret de Larita est révélé à tous. Elle décide alors de frapper un dernier grand coup.
UN MARIAGE PRESQUE PARFAIT
Stephen Elliott, réalisateur de Priscilla folle du désert (15 ans maintenant), puis de deux films aux tournages désastres selon ses propres dires, l'inédit Welcome to Woop-Woop et le bide Le Voyeur, fait son retour après s'être brisé le dos au ski et une retraite de 10 ans sans ciné. Un mariage de rêve ne signe pas un retour pétaradant et on peut se demander un peu ce quelle a été la motivation d'Elliott dans cette adaptation théâtrale rétro qui sent le renfermé. Mou, terne, vieillot, le film n'a jamais la verve qu'Oliver Parker a pu insufflé à son Mari idéal. Ce Mariage a pourtant quelques atouts: Jessica Biel en tête, seule vraie surprise dans son rôle de chien dans un jeu de quilles. Tout le contraire de Kristin Scott Thomas, hystérique d'un bout à l'autre, alors que Colin Firth s'en sort bien dans un registre de cynique à barbe de deux jours (Ben Barnes, échappé de Narnia, est lui d'une fadeur à toute épreuve). Un mariage idéal reste trop timoré, à l'image de l'utilisation des reprises pop à l'habillage musical rétro (Billy Ocean!), bonne idée mais exploitée de façon anecdotique.