Tomb Raider 2: Le Berceau de la vie

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Lara Croft, crapahutant par monts et par vaux, trouve par hasard, dans un temple grec englouti et en papier mâché, un artefact qui mènerait jusqu’au "Berceau de la vie", un lieu mythique où se trouverait la boîte de Pandore, qui contient tous les maux de la terre. Seulement, un gros méchant convoite la chose, afin de semer chaos et destruction sur la Terre. Lara va tout faire pour l’en empêcher, car c'est elle la plus brave de toutes.

Toute l’indulgence du monde ne suffirait pas à sauver du naufrage cette suite d’un film déjà pas fameux. Le premier volet avait l’attrait d’une vague curiosité, ici totalement noyée sous un raz-de-marée de nanardise non assumée, malgré un budget conséquent de 90 millions de dollars. Depuis le tremblement de terre d’ouverture où pour tout effet spécial la caméra se contente de trembler, jusqu’au final ridicule à souhait, rien ne parvient à donner au film un semblant d’intérêt. Lara est devenue une sorte d’antithèse parfaite d’Indiana Jones, la classe et l’altruisme ont disparu pour laisser place à la vulgarité et au profit. Devenue un prétexte pour des pseudos images fortes, l’histoire se contente d’égrainer les situations sans imagination et aligne les personnages caricaturaux. Qui se prendrait de passion pour ce sidekick à la mâchoire carrée et au QI négatif? Et que dire de ce méchant très méchant? Seulement, le plus triste dans ce film reste ce constat définitif: comment Jan de Bont a-t-il pu un jour signer un film comme Speed, dont toutes les qualités font défaut à Tomb Raider?