Pacte du sang (Le)
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The Covenant
États-Unis, 2006
De Renny Harlin
Scénario : J.S. Cardone
Avec : Chace Crawford, Toby Hemingway, Taylor Kitsch, Laura Ramsey, Sebastian Stan, Steven Strait
Photo : Pierre Gill
Musique : - Tomandandy
Durée : 1h37
Sortie : 13/12/2006
Caleb et ses trois amis sont les descendants des familles qui fondèrent la ville à l'époque des sorcières de Salem. Depuis tout petit, ils expérimentent les pouvoirs magiques dont ils ont hérité en secret. Dans quelques jours Caleb aura 18 ans et ses pouvoirs seront à leur maximum. Mais plus que jamais, lui et ses amis doivent être sur leurs gardes et protéger le secret ancestral qui les lie car tous savent que chaque utilisation de leurs fascinants pouvoirs les fait vieillir prématurément. L'arrivée d'un nouveau, Chase Collins, va tout remettre en cause...
LES SORCIERES D’IPSWICH
On a parfois tendance à l’oublier mais Renny Harlin a été l'un des rois du pétrole des années 90. Réalisateur heureux du Cauchemar de Freddy (1989), 58 Minutes pour vivre (1990) et Cliffhanger (1993), il aura fallu que son Ile aux pirates (1995) soit un four retentissant (au point qu'il a même coûté la vie du studio Carolco) et que son Au revoir à jamais (1996) ne rencontre pas le succès escompté pour que le réalisateur finlandais retourne au quasi anonymat et aux commandes de films moins ambitieux, comme Peur bleue (1999) ou Profession profiler (2004), voire calamiteux comme Driven (2001) ou L’Exorciste: au commencement (2004). Et on peut dire que ce n’est pas avec ce désastreux Pacte du sang qu’il va sortir la tête de l’eau. Avec cette version masculine (certains diront crypto-gay) de Dangereuse Alliance (Andrew Fleming, 1996), où des apprentis sorciers façonnés boys band passent leur temps à s’envoyer des boules de pouvoir dans le bide et des menaces dans la face, Harlin livre un produit indigeste seulement prêt à intriguer quelques midinettes fans de la série Charmed. Et encore, il y a fort à parier qu’elles seront sans doute plus émoustillées par les corps huilés des héros que par l’intrigue minable et les exemples de sorcellerie plus que limités, qui feraient passer le monde de Harry Potter pour celui de l’antéchrist. Mais quelque part, on aurait pu s’en douter en lisant l’affiche, sur laquelle est fièrement exhibé: "Par les producteurs de Underworld". Déjà que cette franchise n’est pas bien fameuse, que pouvions-nous espérer de cette nouvelle idée qui sent déjà trop l’opportunité faisandée? Réponse: rien, assurément.
