P.S. I Love You

P.S. I Love You
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P.S. I Love You
États-Unis, 2007
De Richard LaGravenese
Scénario : Richard LaGravenese, Steven Rogers d'après l’œuvre de Cecelia Ahern
Avec : Kathy Bates, Gerard Butler, Harry Connick Jr, Gina Gershon, Lisa Kudrow, Jeffrey Dean Morgan, Hilary Swank
Photo : Terry Stacey
Musique : John Powell
Durée : 2h06
Sortie : 06/02/2008
Note FilmDeCulte : *-----
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A la suite de la mort soudaine de Jerry, Holly sombre dans une dépression. C'est alors qu'elle reçoit une lettre, la première d'une série de dix, rédigées par Jerry avant sa mort. Ces lettres, agencées tel un jeu de piste, lui donnent des instructions de choses à faire pour, à terme, tourner la page et enfin réapprendre à vivre.

MEMOIRES D’OUTRE-TOMBE

L’homme en partie responsable de la scène dite du feu rouge dans Sur la route de Madison peut-il être le père d’une telle meringue? C’est pourtant Richard LaGravanese qui est à la barre de ce P.S. I Love You, certes inoffensif, mais étouffant à force de calibrage pour sa lectrice de Glamour autour d’une trentaine flamboyante. Pas un mal en soi, mais tout reste malheureusement emballé dans la cellophane, du fantasme masculin caricatural échappé d’un sujet psycho bidon (Gerard Butler, ex-Spartiate mal casté qui ne joue qu’avec sa mâchoire, ou Jeffrey Dean Morgan, en musicos beefy et viril) au rêve de l’héroïne (devenir designer pour chaussures de luxe – l’équivalent masculin était-il concepteur de jeux vidéo?), des comparses superficielles et sous-exploitées (l’excellente Lisa Kudrow, deux bonnes répliques, la passante Gina Gershon, simple figurante) au générique de fin sur l’inévitable James geignard Blunt. Le produit est parfaitement marketé mais se trouve dénué de toute spontanéité. Aucun charme, aucune émotion et peu d’humour, en partie à cause d’Hilary Swank, grosse erreur de casting pour cette romance, qui campe un personnage aussi ennuyeux qu’antipathique. Restent les quelques notes de Camera Obscura en ouverture, bien peu durant ces deux heures en forme de (charmante) pub pour le Center Park de Dublin.

par Nicolas Bardot

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