New-York Masala
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Kal Ho Naa Ho
Inde, 2003
De Nikhil Advani
Scénario : Karan Johar
Avec : Saif Ali Khan, Jaya Bachchan, Shah Rukh Khan, Reema Lagoo, Sushma Seth, Preity Zinta
Photo : Anil Mehta
Musique : Shankar-Ehssan-Loy
Durée : 3h00
Sortie : 27/04/2005
Naina, 23 ans, habite dans un petit quartier indien de Brooklyn avec pour seuls amis Rohit, dragueur invétéré et Sweetu, petite boulotte en mal d’amour. Depuis la mort de son père elle partage ses journées entre ses études et le travail domestique, essayant d’aider sa mère à surmonter le poids d’un restaurant en perte de vitesse et des piques incessantes d’une belle-mère acariâtre. C’est alors que débarque dans sa rue le joyeux Aman qui se met en quatre pour redonner espoir à toute la famille.
RED FEVER
Troisième et dernier film de la Johar Family, New-York Masala se veut dans la droite lignée de ses prédécesseurs, Kuch Kuch Hota Hai et La famille indienne, sans jamais atteindre leur niveau. Si le second avait déjà tenté avec succès une incursion dans le monde occidental en situant toute la deuxième moitié du métrage à Londres, le traitement qu’il en est fait ici se montre bien moins efficace. A trop lorgner vers New York, le Masala a parfois du mal à prendre le dessus à l’image de la scène de boîte de nuit plus proche d’un Saturday Night Fever que de l’excellentissime You are my Soniya, point d’orgue éclatant de La Famille indienne. Petite baisse également au niveau du scénario dont les rebondissements, comme d’habitude tirés par les cheveux, deviennent ici relativement insipides. Restent pour se consoler de cette légère déception et tenir les trois heures sans regarder sa montre des petites touches succulentes qui viennent titiller les papilles des adeptes de kitsch et de paillettes. Chambre transformée en bulle souvenir où flottent des flocons de fausse neige, version hindi de Pretty Woman en baggy et petits top poufette devant stars and stripes, grosses larmes et flaques d’amour rouge se noyant dans l’Hudson et l’East River, jeux de mots bêtes doublés de quiproquo et de cameos fort à propos. Le tout ressemblant à un gros pot d'achards dont les légumes auraient fondu pour ne laisser s’envoler que la saveur des épices.
