Machine à explorer le temps (La)

Machine à explorer le temps (La)
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Machine à explorer le temps (La)
The time machine
États-Unis, 2002
De Simon Wells
Scénario : David Duncan, John Logan
Avec : Sienna Guillory, Jeremy Irons, Orlando Jones, Omero Mumba, Samantha Mumba, Guy Pearce
Durée : 1h36
Sortie : 27/03/2002
Note FilmDeCulte : **----
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Alexander Hartdegen est un jeune professeur new yorkais de la fin du 19ème siècle passionné de science et de mécanique et fou amoureux de la belle Emma. Un soir, alors qu'il vient de faire sa demande en mariage dans Central Park, un pickpocket tue Emma. Alexander décide alors de construire une machine à voyager dans le temps afin d'empêcher cette tragédie. Réalisant que le passé est inchangeable il va se projeter dans le futur pour trouver une réponse...un bon de 800 000 ans dans le temps.

Le projet était assez alléchant à première vue. Une adaptation de Time Machine, réalisée par l'arrière petit fils de H.G. Wells, avec Guy Pearce en personnage principal, il n'y avait rien de mieux pour attiser la curiosité. Malheureusement, il n'y a rien de plus à se mettre sous la dent. Un seul mot pour qualifier ce film: inintéressant. Tout est trop lisse, trop propre, à l'image de ces superbes effets spéciaux qui n'ont pour seul atout que celui de fournir de beaux décors à l'histoire. Le côté esthétique très travaillé (qui fait penser à un mélange entre La Planète des singes version Burton et Le Seigneur des Anneaux) n'est pas suffisant pour combler une intrigue vide dénuée d'intérêt. Le film ressemble à un survol d'idées qui pourraient être bonnes si elles étaient plus fouillées, plus travaillées.

Mais tout ceci est du à une seule grosse erreur, celle d'avoir pris comme point de départ un argument aux antipodes de celui de H.G. Wells tout en gardant une fin quasi identique. Alors que le "Time Traveller" de Wells est animé par une passion pour la 4ème dimension et le désir de comprendre l'évolution de l'homme (sa quête est donc purement scientifique), Alexander a pour seul but d'empêcher et de comprendre la mort de sa bien aimée (sa quête est donc uniquement personnelle). Il en résulte une trame bancale et tous les éléments de détails repris de l'oeuvre deviennent quasi inutiles. Les idées de lutte des classes, de progrès technique et de destinée des hommes abordées (en vitesse) à la fin du film perdent tout le sens et l'intérêt qu'elles avaient dans l'oeuvre de Wells.

par Julie Anterrieu

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