Lock out

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Lock out
Lock Out
États-Unis, 2012
De James Mather, Stephen St. Leger
Scénario : Luc Besson, James Mather, Stephen St. Leger
Avec : Maggie Grace, Guy Pearce, Peter Stormare
Photo : James Mather
Musique : Alexandre Azaria
Durée : 1h38
Sortie : 18/04/2012
Note FilmDeCulte : **----
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MS One est une prison spatiale expérimentale où les 500 criminels les plus dangereux au monde sont maintenus dans un sommeil artificiel. Chargée d’une mission humanitaire, la fille du Président des Etats-Unis, Emilie Warnock, arrive à bord de la station. Une mutinerie d’une rare violence y éclate. Emilie et l’équipe du MS One sont prises en otage par les détenus. Le Président décide d’y envoyer l’agent Snow avec pour seule et unique mission de sauver sa fille et personne d’autre…

ESCAPE FROM EUROPA

Dernière production Europa en date, écrite par son président, donc pillant allègrement à droite à gauche comme d'habitude et bourrée de raccourcis scénaristiques honteux, MS One - Maximum Security (un temps intitulé Piège en hautes sphères) ne déroge pas à la formule du studio français. Non content de l'avoir déjà plagié pour Banlieue 13, Luc Besson calque encore son intrigue sur celle de New York 1997, avec un soupçon de Fortress, ce qui nous offre un décor pour une fois sans Audi, frisant toutefois l'autoparodie via le casting de Maggie Grace (la fille de Liam Neeson dans Taken), une fois de plus la victime à sauver des mains des méchants. Des méchants très méchants, comme d'habitude, sans le moindre intérêt cinégénique... A l'inverse du protagoniste - anti-héros cynique incarné par un Guy Pearce qui n'avait pas mis son charisme au service d'un rôle de ce genre depuis longtemps - que Besson (et ses deux co-scénaristes, réalisant ici leur premier long métrage) parviennent à iconiser lors d'une très bonne première scène, avant de le laisser en friche par la suite. Malheureusement, on touche une fois de plus au souci le plus frustrant de Besson. On trouve toujours dans ses productions des détails, des répliques, des idées sympathiques qui témoignent non plus de la volonté mais de la possibilité de réussir ce que les américains font sur leurs films d'action et leurs séries B, avec des personnages badass et des punchlines bien senties, mais ces efforts se retrouvent au final perdus dans un amas torché de facilités. Ainsi, M.S. One, comme ses prédécesseurs, tombe très vite dans le cahier des charges, sans vraiment l'assurer, même si la mise en scène et la photographie sont plutôt soignées (on oubliera une poursuite en moto avec des effets spéciaux dignes du premier Wing Commander). Ça se regarde quand l'attitude de Pearce fait sourire... mais quand le film fait rire, par ses deus ex machina abusifs et ridicules, c'est rageant.

par Robert Hospyan

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