Krampus
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États-Unis, 2016
De Michael Dougherty
Scénario : Michael Dougherty, Zach Shields
Avec : Toni Collette, David Koechner, Adam Scott
Photo : Jules O'Loughlin
Musique : Douglas Pipes
Durée : 1h38
Sortie : 04/05/2016
Quand Max voit sa famille peu exemplaire se disputer à l'approche de Noël, le garçon décide d'ignorer la célébration, sans se rendre compte que ce manquement à la tradition va provoquer les foudres de Krampus, un démon ancestral bien décidé à punir les réfractaires. La situation tourne en enfer quand les figures de Noël prennent monstrueusement vie, lançant l'assaut sur la maison de Max et forçant les membres de sa famille à s'entraider s'ils espèrent sauver leur peau.
BLACK CHRISTMAS
Après avoir tâté du super héros en tant que scénariste (X-Men 2 et Superman Returns), il semblerait que Michael Dougherty se soit trouvé un nouveau fond de commerce avec les périodes de fêtes. Déjà réalisateur et scénariste de très bon Trick’ r Treat qui prenait place pendant Halloween, le bonhomme s’attèle maintenant à dézinguer Noël avec ce Krampus. Mais plutôt que de se servir du gros barbu tout de rouge vêtu, l’ex-complice de Bryan Singer préfère s’acoquiner avec une créature plutôt méconnue qui, selon la légende, accompagne Saint Nicolas dans différentes régions du monde le soir du 24 Décembre avec pour unique tâche de terroriser les enfants méchants et/ou ayant perdu l'“esprit de Noël“. Véritable anti-conte de Noël dont le ton convoque autant l’esprit de Charles Dickens et de son Chant de Noël que celui du premier volet des Gremlins, Krampus choisit la voie de la comédie horrifique pour nous faire autant rire que frissonner, le tout à grand coups de biscuits démoniaques, de peluches possédées et autres poupées de grands-mères manipulées par cette créature mythique à cornes et à la corpulence d’un Hagrid sous stéroïdes. Car oui, Dougherty ne fait pas dans la dentelle, ne se refuse aucun détournement de cliché et s’amuse comme un petit fou pour nous livrer son histoire le plus efficacement possible, malgré son pitch de série B. Aidé dans sa démarche par des comédiens se prêtant plutôt bien au jeu et ainsi que par une mise en scène solide, Dougherty arrive à secouer le sapin sans jamais lui faire perdre de sa superbe. Dommage cependant que sa sortie salles soit si tardive. En période de fêtes de fin d’année, il aurait fait une très bonne contre programmation face aux sempiternelles sucreries familiales...
