Hollywood Sunrise

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Sean Penn, Kevin Spacey, Meg Ryan, Anna Paquin, Robin Wright, dans un même film! Waouh, s'écrit-on optimiste devant une telle affiche. Pas grave si le titre est nul, l'affiche immonde et que le film date de 1998, on se fie aux jugements d'aussi bons acteurs. Et on le regrette.

En effet, Hollywood Sunrise, malgré ses acteurs, est une véritable catastrophe, un long pensum hystérique et gonflant sur l'amour, l'amitié, le sexe, Dieu, les starlettes, les ravages du whisky. Une adaptation d'une pièce de théâtre de David Rabe, aussi barbante qu'un match de curling... Si Kevin Spacey, avec son perpétuel air ironique se sort avec les honneurs d'un texte aussi "écrit", Sean Penn sombre dans le cabotinage éhonté. Son personnage est de plus en plus exaspérant, ses monologues de plus en plus longs et inutiles. Un personnage en trois temps: il geint, il parle, il pleure, et cela toujours en plissant le front. Comme le réalisateur ignore tout de la notion de mise en scène, on a parfois l'impression d'assister à un Loft Story version monde du cinéma. D'ailleurs, y a même une piscine et une playmate.