Furtif

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Furtif
Stealth
États-Unis, 2005
De Rob Cohen
Scénario : W.D. Richter
Avec : Jessica Biel, Jamie Foxx, Josh Lucas, Joe Morton, Richard Roxburgh, Sam Shepard
Photo : Dean Semler
Musique : BT
Durée : 2h01
Sortie : 24/08/2005
Note FilmDeCulte : **----
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Ben, Kara et Henry sont trois pilotes d'essai d'avions de combat furtifs ultra-sophistiqués. Lorsque le capitaine Cummings leur présente EDI, un avion de combat à intelligence artificielle sans pilote humain, l’équipe se montre très vite réticente. Et lorsqu’EDI est touché par la foudre, son cerveau donne alors des réactions étranges qui pourraient mener à de grosses imprévisibilités.

Furtifenvoyé par bandesannonces

DANGER DEDANS LE CIEL

Au fil des années, Rob Cohen est devenu un réalisateur capable (coupable?) du meilleur (Daylight, 1997, Cœur de dragon,1996) comme du pire (The Skulls, 2000, Fast and furious, 2001). Et de s’apercevoir que sa chute qualitative est encore d’actualité puisque même si ses avions passent le plus clair de leur temps dans les cieux, le film lui vole très rarement au-dessus des pâquerettes. Car après avoir affirmé vouloir faire un clin d’oeil aux films d’Hitchcock dans la scène d’ouverture de son xXx, Cohen s’attaque maintenant à un autre maître du cinéma, en empruntant le thème de l’intelligence artificielle désobéissante au fameux 2001 de Kubrick. De là à y voir une mégalomanie latente, il n’y a qu’un pas. Malheureusement, le chef d’orchestre de l’entreprise est loin d’être un réalisateur des plus fins. Passé maître ès démesure, au fur et à mesure de sa filmographie, Cohen nous refait le coup de la surenchère visuelle qui le caractérise systématiquement, et n’y va pas avec le dos de la cuillère quand il s’agit de tout faire péter. Alors on accroche... ou pas. Mais ce n’est pas le scénario, du pourtant fantastique W.D. Richter, qui va l’aider à calmer ses ardeurs pyrotechniques crétines et défiant toute logique. Un scénario qui privilégie ainsi le spectaculaire au détriment des personnages devenus ici de simples faire-valoir, comme le montre si bien le rôle de Jamie Foxx, quota sacrifié réduit à quelques mauvaises répliques. Bref, si le blockbuster décomplexé est un genre à part entière, il peut très bien exister sans être aussi vulgaire et bruyant, même si le plaisir coupable de vouloir s’en mettre plein les yeux est toujours une excuse valable pour se délecter un tant soi peu devant une telle ânerie.

par Christophe Chenallet

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