Femme de ses rêves (La)

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Femmes de ses rêves (Les)
The Heartbreak Kid
États-Unis, 2007
De Bobby Farrelly, Peter Farrelly
Scénario : Scot Armstrong, Bobby Farrelly, Peter Farrelly
Avec : Malin Akerman, Rob Corddry, Michelle Monaghan, Ben Stiller, Jerry Stiller
Photo : Matthew F. Leonetti
Musique : Bill Ryan, Brendan Ryan
Durée : 1h45
Sortie : 21/11/2007

Note FilmDeCulte :

Eddie est un velléitaire qui cherche depuis des années la femme parfaite. Persuadé d'avoir trouvé celle-ci sous les traits de la belle et très sensuelle Lila, il décide de mettre fin à un célibat prolongé et l'épouse quelques semaines seulement après leur rencontre, avec les vifs encouragements de son père et de son meilleur ami. Mais la lune de miel au soleil du Mexique tourne au cauchemar, car Lila ne tarde pas à révéler sa vraie nature - terrifiante ! - et Eddie comprend qu'il a épousé... l'erreur de sa vie. Au bord de la crise de nerfs, le malheureux reprend espoir à la vue de la douce et belle Miranda, et s'enflamme une fois de plus, convaincu d'avoir découvert l'âme soeur. Problème: comment faire sa conquête tout en tenant Lila à l'écart?

FEMMES FATALES

Il y a bientôt dix ans, Peter et Bobby Farrelly, aidés du comédien Ben Stiller, livraient au box-office mondial la comédie de l’année: Mary à tout prix. Aujourd’hui, le même trio revient sur le devant de la scène en espérant rafler la même mise, mais les temps sont durs pour les deux frangins. En effet, il semblerait que leur côté impertinent et leur ton gentiment irrévérencieux qui avaient fait se tordre de rire les spectateurs à travers le monde, et ce depuis le formidable Dumb & Dumber, se soient envolés avec les années, comme si les éternels adolescents qu’ils semblaient être s’étaient assagis en devenant des adultes responsables et polis. Aujourd’hui, fini le gel à cheveux douteux ou les sévices corporels sur les animaux, place aux gags grand public du niveau peau de banane et les quiproquos faciles. C’est triste à dire, mais les Farrelly ont tout perdu de leur mordant, même s'ils persistent à nous faire croire le contraire. De ce fait, avec Les Femmes de ses rêves, on passe une première moitié de film à enchaîner et aimablement subir une floppée de situations censées être poilantes, voire désopilantes alors qu'elles sont pour la plupart simplement réchauffées. Puis on se dirige dans un second temps vers une comédie romantique basique et insipide qui se paye même le luxe d’oublier l'un des trois protagonistes principaux en cours de route. Entre ça et le fait que Stiller nous refasse le coup du mec qui se paye sa crise d’hystérie dès qu’il le peut, on a vraiment l’impression de tourner en rond avec un film sans originalité et sans issue possible. Alors déjà que le parcours des deux frères commençait sérieusement à avoir du plomb dans l’aile depuis L’Amour extra-large, on en vient très vite à se demander s'il ne faudrait pas se préparer à prononcer le décès imminent de ce qu’on appelle la "Farelly’s touch".