Evan tout puissant

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Evan tout puissant
Evan Almighty
États-Unis, 2006
De Tom Shadyac
Scénario : Steve Oedekerk, Alec Sokolow
Avec : Jimmy Bennett, Steve Carell, Morgan Freeman, John Goodman, Lauren Graham, Jonah Hill, Wanda Sykes
Photo : Ian Baker
Musique : John Debney
Durée : 1h36
Sortie : 15/08/2007
Note FilmDeCulte : **----
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Approché par Dieu en personne, le présentateur télé Evan Baxter, devenu un brillant politicien, se lance dans la construction d'une arche, en vue d'un déluge imminent.

IL NOUS FAUDRAIT UN PLUS GROS BATEAU

Puisque Jim Carrey n'a pas souhaité rempiler pour cette suite fort dispensable, c'est au tour du brillant Steve Carell de prendre sa suite. Valeur montante du cinéma comique (il était impeccable dans 40 ans, toujours puceau et Little Miss Sunshine), mais surtout très connu pour son interprétation aux petits oignons de la version américaine de The Office, il fait passer son personnage du premier film sur le devant de la scène, et ce n'est pas plus mal. Car quitte à faire une séquelle de Bruce tout puissant sans son acteur principal, autant éviter de singer ses grimaces et contrecarrer le mime hystérique par le flegme désabusé, exercice dans lequel brille plutôt Carell. Malheureusement pour nous, c’est aussi dans ce changement d'optique que le point faible du film se situe. Car non content d’avoir perdu la folie et les gags qui donnaient tout le ton comique du premier film, c’est le sentimentalisme puritain et mielleux qui a pris le dessus, enfonçant le métrage dans une mélasse scénaristique trop bien pensante qui aura vite fait d’en écœurer plus d’un. Ainsi, en plus d’une excuse écologique, chaque séquence est propice à rappeler que la famille est aussi importante dans cette société moraliste que l’on nous montre et que les farfelus sont de doux dingues qu’il faut respecter comme son prochain. Mais comme souvent, trop de sentiments nobles tuent le sentiment noble, et nous spectateurs de subir les préceptes fondateurs de la bonne pensée à l’américaine alors qu’on était juste venu se détendre l’esprit avec une gentille comédie.

par Christophe Chenallet

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