DodgeBall (Même pas mal! )
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Dodgeball: a True Underdog Story
États-Unis, 2004
De Rawson Marshall Thurber
Scénario : Rawson Marshall Thurber
Avec : Hank Azaria, Jason Bateman, Gary Cole, David Hasselhoff, Justin Long, William Shatner, Ben Stiller, Christine Taylor, Rip Torn, Vince Vaughn
Photo : Jerzy Zielinski
Musique : Theodore Shapiro
Durée : 1h29
Sortie : 22/09/2004
Peter LaFleur est propriétaire de l'Average Joe's, un club de gym miteux convoité par White Goodman, fondateur de l'empire Globo Gym. Pour échapper à cette OPA, il doit trouver 50 000 $ en 30 jours. Le seul moyen: une compétition de dodgeball… WE'RE BETTER THAN YOU AND WE KNOW IT
Le dodgeball ("balle au prisonnier" en France) connaît un nouveau regain aux Etats-Unis, les clubs et compétitions se multipliant sur tout le territoire. Mais malgré cet engouement soudain, un manque de visibilité évident rendait risquée toute tentative de faire un film sur le sujet. C'était sans compter sur Ben Stiller, toujours partant quand une comédie gentiment déjantée arrive sur son bureau. C'est ainsi grâce au Ben Stiller-producteur que Rawson Marshall Thurber - dont c'est le premier long métrage, après quelques publicités pour Reebok - put porter à l'écran son propre scénario. Tandis que le rôle de Peter LaFleur était pratiquement écrit pour Vince Vaughn, Ben Stiller décida de jouer celui de White Goodman, empereur des salles de muscu aussi bête que méchant. Musclé, mais affublé d'un brushing, d'une moustache et de tenues ridicules, il s'en donne à cœur joie, tout comme les décorateurs qui ont conçu l'univers Globo Gym. Les deux acteurs, qui se retrouvent déjà après avoir été flic et voyou dans Starsky et Hutch, campent ici les capitaines d'équipes, d'autant plus adversaires qu'ils se disputent également les faveurs d'une jolie avocate, jouée par la propre femme de Stiller, Christine Taylor (présente dans Zoolander). Les deux équipes de dodgeball, quant à elles, offrent une galerie improbable de personnages, entre gros bras, geek, loser et... un pirate! Le script est loin d'être profond, l'histoire est basique et prévisible, mais Thurber ne manque pas d'imagination et rien que le tournoi international de dodgeball de Las Vegas (qui existe réellement) offre plus que son quota de délires, ainsi que quelques caméos pour le moins inattendus. Pure comédie loufoque, quoiqu'en dessous du monument de nawak qu'est Eh mec! Elle est où ma caisse?, Dodgeball, malgré un rythme assez bancal, est un vrai déclencheur automatique de rires.
