Dead or Alive
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DOA : Dead or Alive
États-Unis, 2006
De Corey Yuen
Scénario : Adam Gross, Seth Gross, J.F. Lawton
Avec : Devon Aoki, Sarah Carter, Natassia Malthe, Matthew Marsden, Jaime Pressly, Eric Roberts, Holly Valance
Photo : Kwok-Man Keung
Musique : Junkie XL
Durée : 1h27
Sortie : 18/07/2007
Quatre femmes, au début rivales dans une compétition d'arts martiaux, finissent par s'allier pour lutter contre un homme qui veut contrôler le monde: Tina est superstar dans le milieu de la lutte féminine, Christie est voleuse et tueuse à gages, Princesse Kasumi est une aristocrate asiatique éduquée par des maîtres en arts martiaux, et Helena est une athlète en sports extrêmes dont le passé tragique est lié au lieu dans lequel se déroule le tournoi Dead or Alive.
MORFAL COMBAT
Un réalisateur en vacances venu simplement s'offrir du bon temps et prendre du pognon, un scénario écrit avec les pieds et dû à des emplois fictifs, des chorégraphies en carton, des actrices (des actrices?) physiquement intelligentes, une musique sûrement tirée de démos Bontempi (Junkie XL devait lui aussi être en vacances) et des effets spéciaux horribles, il n'en fallait pas moins pour obtenir ce film qui risque d'être l'un des plus gros concurrents au titre de nanar de l'année. En effet, plutôt que d'essayer d'obtenir un premier degré cautionné qui avait donné un certain Mortal Kombat (Paul W.S Anderson, 1995), Dead or Alive essaye de se la jouer gros divertissement fun et assumé à la Charlie et ses drôles de dames (McG, 2000), tout ça pour essayer de contenter la bande de nerds qui aurait pu croire se divertir devant l'adaptation live de leur jeu vidéo préféré. Malheureusement, à défaut d'être un vrai produit 100% décomplexé, DOA n'est qu'une énième foire au n'importe quoi, complètement illisible et sans intérêt, à ranger, pour ne pas dire jeter, directement aux côtés des Street Fighter (Steven E. de Souza, 1994), Double Dragon (James Yukich, 1994) ou autres purges du genre. Reste éventuellement à sauver une séquence de beach volley complètement gratuite (même si tirée d'un spin off du jeu) lors de laquelle le plaisir de se rincer les yeux prend le pas sur l’enjeu (et quel enjeu…) scénaristique. Bref, mieux vaut retourner derrière sa console, au moins on peut l’éteindre quand on en a assez.
