Coeurs perdus en Atlantide
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Hearts of Atlantis
, 2002
De Scott Hicks
Scénario : William Goldman
Avec : Hope Davis, Anthony Hopkins, David Morse, Anton Yelchin
Durée : 1h57
Sortie : 16/01/2002
Un vieil homme étrange arrive dans la vie d'un garçon vivant seul avec sa mère et se lie d'amitié avec lui. Mais le danger rôde...
Troisième film de Scott Hicks, après le succès de Shine et l'ignoré (à tort) La Neige tombait sur les cèdres, Coeurs perdus en Atlantide était attendu avec une certaine crainte. Adapté de Stephen King, ici dans un registre proche de Stand by Me ou La Ligne verte, le film tient surtout pour les rapports magiques entre le vieil homme et le jeune garçon, lien filmé avec une douceur et un soin que l'on connaissait pour les avoir observé dans les précédents films du réalisateur. Ici celui-ci nous plonge dans les années 50, avec certes clichés et lourdeurs que ce genre d'ambiance sait évoquer, mais Hicks ne se préoccupe pas de cela. Son intérêt et le notre repose sur la personnalité de Ted Brautigan et ses mystères, personnage interprété par l'atout majeur du film qu'est la présence d'Anthony Hopkins qui, par sa voix, sa stature, son regard, sa présence, grandit chaque scène du film où il apparaît de façon telle que les autres éléments de l'histoire apparaissent moins intéressants, moins à la hauteur.
On retiendra tout de même le personnage plus subtil qu'à l'ordinaire de la mère, interprété par la toujours trop rare Hope Davis. De même, le film souffre d'une fin douloureuse et attendue, rappelant, comme dans d'autres films, la difficulté des rapports entre adultes et enfants. De façon générale, Coeurs perdus en Atlantide ne déçoit pas, sans pour autant enthousiasmer, si ce n'est un constat décidément établi: le talent sans limite de son interprète principal.
