Le Coach

Le Coach
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Coach (Le)
France, 2009
De Olivier Doran
Scénario : Bruno Bachot, Denis Bardiau
Avec : Melanie Bernier, Richard Berry, Didier Bezace, Jean-Noël Brouté, Anne Marivin, Jean-Paul Rouve
Photo : Antoine Monod
Musique : Pascal Jambry
Durée : 1h32
Sortie : 09/09/2009
Note FilmDeCulte : **----
  • Le Coach
  • Le Coach
  • Le Coach
  • Le Coach
  • Le Coach
  • Le Coach
  • Le Coach
  • Le Coach
  • Le Coach
  • Le Coach
  • Le Coach
  • Le Coach
  • Le Coach
  • Le Coach
  • Le Coach
  • Le Coach
  • Le Coach
  • Le Coach

Chêne est un coach renommé qui accumule les succès professionnels. Mais c'est aussi un joueur invétéré qui a des dettes colossales. A bout de patience, sa femme le quitte. Pris à la gorge par ses créanciers, Chêne accepte un contrat qui peut le sauver : coacher à son insu Marmignon, un directeur très singulier qui semble être le pire coaché imaginable.

MON MEILLEUR AMI

Olivier Doran voudrait être sorti de la cuisse de Francis Veber mais il ne lui arrive qu’à la cheville (oui parce que le père Francis, bah ca fait quand même plus de dix ans qu’il n’a pas fait quelque chose de vraiment bon !). Et si cette comparaison paraît inévitable, c’est parce qu’entre les deux rôles bien antonymes (le fort et le faible, le dominé et le dominant) que sont les deux héros de ce film et un script prémâché et cousu de fil blanc, tout rappelle au spectateur une certaine recette magnifiée dans les années 70 et 80 par le créateur de La Chèvre et de L’Emmerdeur, une recette maintes fois pillée mais jamais égalée. Même la musique de Pascal Jambry semble être un dérivé des compositions d’époque de Vladimir Cosma. C’est donc sur un chemin balisé que Doran trace sa voie, sans jamais sortir des clous ni tenter le moindre excès de vitesse, rendant ainsi une copie propre sans accrocs ni fracas mais, du coup, sans originalité. On a quand même connu le comédien/réalisateur plus inspiré avec son précédent Pur week-end. Pas grave, Le Coach reste quand même ultra calibré pour remplacer les éternelles rediffusions épuisables des primes télévisuels et saura contenter son spectateur amorphe et pas regardant quant à l’originalité d’une œuvre.

par Christophe Chenallet

Commentaires

Partenaires