Chrysalis

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Paris, futur proche. David Hoffman, un agent de la police européenne, accepte de reprendre du service pour retrouver l’assassin de sa femme…

Chrysalis Ba vfenvoyé par xtremdivx

AVATAR

Qui trop embrasse mal étreint. La maxime pourrait s’appliquer à tant de films de genre français, mais rarement autant qu’à Chrysalis. Le premier long du jeune prodige Julien Leclercq fait le pari plus qu’ambitieux du thriller de science-fiction. Dans un monde gouverné par L’Auberge rouge et L’invité, Leclercq tente le film de la rébellion et, comme trop souvent dans ces cas là, il va trop loin. Trop désaturé dans l’image, trop verrouillé dans ses cadres, Chrysalis affiche fièrement sa volonté d’être un produit esthétique en rupture avec le tout-venant français mais apparaît au final comme un objet stérile où tout n’est qu’en surface. Le scénario, inutilement compliqué, a pour héros un Dupontel au traumatisme de pacotille qui ne devient intéressant que dans une deuxième partie trop tardive. Piochant de-ci de-là (Minority Report, L’Empire des loups…), Chrysalis semble un patchwork glacé et poseur, parcouru de faux pas typiques de son genre: le jeu stoïque des acteurs, les personnages aux noms internationaux (Miller, Hoffman…). Le vrai plaisir est à trouver dans la qualité technique de l’ensemble: visuellement soigné, surtout compte tenu de son budget, Chrysalis annonce peut-être la naissance d’un faiseur prometteur.

par Liam Engle

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