Bandidas
France, 2006
De Joachim Roenning, Espen Sandberg
Scénario : Luc Besson, Robert Mark Kamen
Avec : Denis Arndt, Penélope Cruz, Salma Hayek, Sam Shepard, Dwight Yoakam, Steve Zahn
Photo : Thierry Arbogast
Musique : Eric Serra
Durée : 1h33
Sortie : 18/01/2006
Mexique, 1880. Après que leurs pères aient été laissés pour morts par Tyler Jackson, représentant de la New York Bank and Trust, Maria et Sara décident d’attaquer toutes les banques qu’il implante dans la région. En chemin elles trouveront l’aide d’un prêtre Robin des Bois, d’un vieux bandit et d’un inspecteur idéaliste.
BOOBS I DID IT AGAIN
Avec ce Bandidas, Luc Besson revisite la crasse des westerns spaghetti de bas étage qui étaient légion au début des années 70. Duo de choc, blagues potaches, coups de tatanes, grands espaces moyennement filmés et scénario maigrichon, tout est là. Rien de bien nouveau dans cette aventure si ce n’est la nature dudit duo. Au lieu d’un gros barbu cogneur flascouille et d’un wanna be beau gosse irritant, Besson s’octroie les plastiques irréprochables des deux bombes latino les plus en vogue du moment: Salma Hayek et Penélope Cruz. Tout ne devient alors que prétexte à un étalage de chair ferme en bonne et due forme. Ici des pompes inutiles dans le courant d’une rivière qui emporte allègrement les décolletés des donzelles. Là une bagarre dans le sable humide qui colle aux formes, donnant plus de relief à des postérieurs magistraux moulés dans de la peau de bête. Ou encore, engoncées dans des corsets de danseuses de saloon qui laissent déborder des poitrines aguicheuses, un concours de baisers sur un Steve Zhan à poil qui en redemande. Malheureusement la scène prometteuse s’arrête trop tôt pour devenir réellement bandante. Alors que les deux demoiselles déclaraient avec malice sur le petit écran n’avoir jamais été mieux embrassées que par Ashley Judd (Frida) et Charlize Theron (Nous étions libres), elles se contentent ici d’étaler leur rouge à lèvres uniquement sur leur partenaire masculin à deux doigts de la rupture d’anévrisme.