Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec

Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec
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Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec (Les)
France, 2009
De Luc Besson
Scénario : Luc Besson d'après l'oeuvre de Jacques Tardi
Avec : Mathieu Amalric, Frédérique Bel, Louise Bourgoin, Gérard Chaillou, Gilles Lellouche, Jean-Paul Rouve
Photo : Thierry Arbogast
Musique : Eric Serra
Durée : 1h47
Sortie : 14/04/2010
Note FilmDeCulte : **----
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En cette année 1912, Adèle Blanc-Sec, jeune journaliste intrépide, est prête à tout pour arriver à ses fins, y compris débarquer en Égypte et se retrouver aux prises avec des momies en tout genre. Au même moment à Paris, c'est la panique! Un œuf de ptérodactyle, vieux de 136 millions d'années, a mystérieusement éclos sur une étagère du Jardin des Plantes, et l'oiseau sème la terreur dans le ciel de la capitale. Pas de quoi déstabiliser Adèle Blanc-Sec, dont les aventures révèlent bien d'autres surprises extraordinaires...

LE FABULEUX DESTIN D’ADELE BLANC-SEC

Dès une introduction qui lorgne honteusement sur Jean-Pierre Jeunet (qui, ce n’est un secret pour personne, a longtemps voulu adapter Tardi), la question revient, cruelle : Luc Besson était-il l’homme providentiel pour enfin transposer Adèle Blanc-Sec au cinéma ? Pour ce qui est, avouons-le, son premier projet d’envergure depuis dix ans (Louise Bourgoin le dit elle-même, maladroitement, en interview), il faut bien reconnaître que Besson s’y est pris sérieusement. Dès le début, le fan de la B.D. appréciera la fidélité presque obsessionnelle apportée à l’univers et au look des personnages, le point culminant étant un Mathieu Amalric muté en Dieuleveult grâce au talent du maquilleur Jean-Christophe Spadaccini. Mais derrière les oripeaux de la reproduction fanatique, le scénariste Besson loupe le coche. De Tardi, il ne semble avoir retenu que les délires cartoonesques; envolés cette ambiance poisseuse, ce Paris interlope. Quant au cynisme qui a fait la réputation d’Adèle, il semble presque absent du film. Louise Bourgoin n’était pourtant pas un mauvais choix mais le créateur de Léon et de Leeloo, en voulant s’approprier Adèle – ce qui en soit n’est pas une mauvaise démarche – a perdu l’âme de la B.D. A peine cassante, très gentiment insolente, la Blanc-Sec version Besson poursuit une honnête mission qui sert de vague fil rouge à ce film violemment décousu : elle veut ramener à la vie sa sœur, devenue un légume après un accident de tennis.

par Liam Engle

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