Amour et amnésie

Amour et amnésie
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Amour et amnésie
50 First Dates
États-Unis, 2004
De Peter Segal
Scénario : George Wing
Avec : Sean Astin, Dan Aykroyd, Drew Barrymore, Adam Sandler, Rob Schneider
Photo : Jack N. Green
Musique : Teddy Castellucci
Durée : 1h39
Sortie : 30/06/2004
Note FilmDeCulte : ****--
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Henry Roth est un séducteur né, qui aime multiplier les conquêtes sans lendemain, jusqu’au jour où il tombe sur la belle Lucy, dont il tombe instantanément amoureux. Mais Lucy souffre de déficience de la mémoire à court terme et chaque matin, elle n'a aucun souvenir de la veille. Pour Henry, cela va devenir une séduction de tous les jours et une épreuve de tous les instants.

DREW DE MÉMOIRE

Ne cherchons pas midi à quatorze heures, Amour et amnésie n’est pas la comédie de l’année. Mais, comme toujours chez Adam Sandler, ce film possède le charme, la fraîcheur et l’inventivité d’un univers, la gentillesse du projet et le savoir faire des comédiens pour ne pas le laisser s’enfoncer dans les abîmes des énièmes comédies romantiques vues et revues, qui sont aussi vite visionnées qu’aussi vite oubliées. Alors pour cette nouvelle love story du comique à la tête d’œuf, on a droit aux mêmes ingrédients qui ont fait les succès outre-Atlantique de ses précédents films: amour impossible, amitié débile et sincère, et gentilles tares. Et Sandler d’endosser encore une fois son rôle d’éternel brave gars bien pensant et dévoué corps et âme à l’aide d’autrui. Alors si toutes ces caractéristiques sont de nouveau à l’écran, pourquoi le film fonctionne? Tout simplement parce qu’encore une fois, les personnages existent, des premiers aux seconds rôles, et ne sont pas de simples copies qui se déplacent de films en films. Chaque protagoniste est écrit et toujours bien interprété, dans un scénario qui ne cherche pas à aller plus loin que ce qu’il est venu raconter. L’humour est aussi toujours en constant renouvellement et Sandler et ses partenaires trouvent sans cesse les bons moments ou les bonnes idées pour faire rire ou du moins sourire, comme ici, avec les nombreux passages ou Henry cherche à aborder Lucy sans jamais se répéter. Car avec le postulat de départ qu’est la perte de la mémoire à court terme, tout le monde s’en donne à cœur joie, notamment les deux comédiens principaux, pour rester inventifs dans des scènes au déjà fort potentiel. Bref, c’est simple mais malgré tout inventif et toujours efficace et cela se regarde comme un bon petit film d’été qu’il est.

par Christophe Chenallet

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