12 Rounds

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12 Rounds
États-Unis, 2009
De Renny Harlin
Scénario : Daniel Kunka
Avec : John Cena, Aidan Gillen, Steve Harris, Ashley Scott, Brian White
Photo : David Boyd
Musique : Trevor Rabin
Durée : 1h48
Sortie : 26/08/2009
Note FilmDeCulte : *-----
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Lorsque Danny Fisher réussit à appréhender Miles, un redoutable voleur, celui-ci est sur le point de s'enfuir avec un butin de plusieurs millions de dollars. Au cours de l'opération, la fiancée du braqueur est tuée accidentellement. Après s'être échappé de prison, le génie criminel décide de se venger en obligeant Danny à réussir douze épreuves, douze rounds pour sauver la vie de sa propre fiancée. Torturant son intelligence autant que ses capacités physiques, Miles n'épargne aucun piège à Danny. Chaque nouveau round oblige le policier à traverser la ville à un rythme infernal, mettant en danger la vie d'innocents, transformant voitures et bateaux en véritables armes de destruction massive. A chaque round, les risques augmentent et le moindre faux pas peut s'avérer mortel. La course contre la montre commence.

LES 12 TRAVAUX D’HERCULE

La médiocrité, Renny Harlin a l’air de s’en contenter, voire même de s’y pavaner. Parce qu’avec ce film au scénario prétexte à enchainer les scènes d'action, courses poursuites et autres explosions, le Finlandais qui n’a plus rien fait de bon depuis un paquet d’année (doit-on encore vous reparler de L’Exorciste : au commencement, Driven, Le Pacte du sang, Cleaner, etc.), continue à agrémenter sa filmo bas de gamme en pondant ce DTV mal torché et aux rebondissement foireux dont on ne comprend pas la sortie salle, aussi technique soit-elle, alors qu’après tout, des films avec Snipes, Van Damme et Seagal (non, peut-être pas Seagal) mériteraient plus cet effort. Aujourd’hui acoquiné avec le mythique catcheur à la mâchoire d’acier et au charisme bovin John Cena, devenu acteur sans fond, Renny revient à ses amours d’actionner décérébré et pille littéralement et sans scrupules les classiques du genre que sont Speed et Die hard 3 mais sans le talent, la force visuelle et le rythme de ces films. Ici, on a donc à faire avec l’ex The Marine devenu flic, qui affronte un méchant très vilain et revanchard mais intelligent (bah oui il sait jouer aux échecs). Et muscleman de tirer la gueule parce qu'il n’est pas beau joueur et qu’il n’aime pas les parties de « Jacques a dit ». Après, pas besoin de se prendre la tête, tout est couru d’avance et on sait très bien que rien de bien grave n'arrivera à l'ex-star du ring, solide comme un roc mais sans le talent ni le capital sympathie du plus connu et meilleur Dwayne Johnson, ni à sa blonde de copine même si tout pète en permanence à côté d’eux. Bref, cette fois encore, la pastille Renny s’est transformée en dragée fuca !

par Christophe Chenallet

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