Astérix aux Jeux Olympiques

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Astérix aux jeux Olympiques
France, 2007
Scénario : Alexandre Charlot, Olivier Dazat, René Goscinny, Thomas Langmann, Franck Magnier, Albert Uderzo
Avec : Clovis Cornillac, Alain Delon, Gérard Depardieu, Vanessa Hessler, Adriana Karembeu, Benoît Poelvoorde, Stéphane Rousseau
Photo : Thierry Arbogast
Durée : 1h57
Sortie : 30/01/2008

Note FilmDeCulte :

Astérix et Obélix vont-ils réussir à remporter les Jeux Olympiques et ainsi déjouer les plans de l'infâme Brutus ? Vont-ils permettre au beau et jeune Gaulois Alafolix d'épouser la Princesse Irina ?

CATASTROPHIX

Après un premier volet qui soldait les années Claude Zidi et un deuxième épisode qui faisait la part belle au fameux esprit Canal +, Astérix et les Jeux Olympiques compile le meilleur (ou le pire c'est selon) de l'humour TF1, celui que l'on subit devant une énième diffusion des Enfants de la télé. Que les spectateurs, hélas sans doute nombreux, soient prévenus. Ceci n'est pas un film. Juste des sketches mis bout à bout de comiques en roue libre ou plutôt au bout du rouleau, un long métrage de guest sur-marketé dont le moindre gag est étiré jusqu'à la corde (raide). Sur le papier, déjà, on pouvait craindre le massacre de l’œuvre originelle avec un producteur qui s’improvise réalisateur et scénariste, Thomas Langmann, déjà à l’œuvre sur le fameux Double Zéro… De cette pantalonnade interminable, sur-jouée, jamais reliée narrativement – mention spéciale au mépris du spectateur que constitue le banquet final et son défilé ridicule de sportifs – surnagent une assez impressionnante poursuite en char et la sympathie immédiate que dégage Clovis Cornillac en Astérix remplaçant, Christian Clavier étant démissionnaire. C’est bien maigre pour un film d’une lourdeur infinie, symbolisé par le duo de bardes Francis Lalannix (sic) – Franck Dubosc dont chaque apparition donne envie de tuer fissa le projectionniste. Et l'esprit de René Goscinny dans tout ça ? Enterré bien profond avec l'idée d'un cinéma populaire de qualité.