Voyage du ballon rouge (Le)
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De Hsiao Hsien Hou
Éditeur : Bac Vidéo
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h53
Sortie : 06/08/2008
FESTIVAL DE CANNES 2007 -Simon a sept ans. Sa maman Susanne est débordée. Entre ses spectacles de marionnettes, ses cours à l'université et ses deux enfants qu'elle élève seule, elle n'a pas une minute à elle. La baby-sitter de Simon est Taïwanaise, elle étudie le cinéma à Paris. Simon passe beaucoup de temps avec Song Fang. En revenant de l'école, il l'entraîne à travers les rues et les cafés de son quartier, lui apprend à jouer au flipper... Simon a aussi un étrange ami qui le suit partout et qu'il est le seul à voir: un ballon rouge qui flotte au-dessus des toits de Paris...
PARIS JE T’AIME
Pris dans le jet lag, Le Voyage du ballon rouge ressemble un peu à un petit frère de Café Lumière, une démarche voisine, qu’il s’agisse d’un hommage délicat au Ballon rouge du Français Albert Lamorisse ou à l’œuvre de Yasujiro Ozu, dans le flou de terres étrangères, à Paris ou au Japon, marchant tous les deux à la subtile économie dramatique. Mais là où Café rayonne, Le Voyage du ballon rouge finit par tourner un peu en rond, sa poésie flottante souffrant de l’absence de Chu Tien-wen, la scénariste attribuée de Hou Hsiao-hsien. L’exercice de style, un peu longuet, reste assez anecdotique, mais relevé par une certaine douceur. Celle, bienveillante, du regard de Hou Hsiao-hsien, ou celle, lumineuse, de la photo signée Lee Pin-bing, dans ce calme voyage où les éclats de Juliette Binoche en blonde bobo et maîtresse des marionnettes font parfois merveille.
Bonus
L'édition se contente malheureusement d'une interview certes intéressante du cinéaste Hou Hsiao Hsien, qui revient sur le projet, la commande de la mairie de Paris d'un moyen métrage sur le musée d'Orsay, sur son rapport au temps et à la peinture impressioniste... A côté de ça, les traditionnelles filmographies et bandes-annonces.
