The Ultimate warrior

The Ultimate warrior
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The Ultimate warrior
Éditeur : Aquarelle
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h35
Sortie : 02/02/2010
Note FilmDeCulte : ***---

New York, 2012. Le réchauffement climatique décime l'humanité. Manhattan est devenu le territoire des bandes rivales qui s'affrontent pour survivre. La moindre miette de nourriture est l'objet d'affrontements violents. Dans cet enfer, un espoir pourtant, entre les mains d'un des chefs les plus sauvages de la région : Le Baron. Il a recueilli un agronome de génie, qui vient de créer une nouvelle race de graine. L'incroyable vitalité de ces semailles miraculeuses pourrait sauver le monde de la famine... Encore faut-il réussir à protéger les jeunes pousses de la voracité des bandes ennemies. Dans ce monde à bout de souffle, où toute autorité a démissionné, y a-t-il encore un homme capable de sauver le monde en affrontant la violence des gangs ? Le baron décide d'engager un certain Carson... Ils s'enfonceront dans l'enfer des anciens tunnels du métro. Le risque sera hélas à la mesure de l'enjeu...

Précurseur de Mad Max et New York 1997 comme l’annonce fièrement la jaquette, ce Ultimate Warrior (titré New York ne répond plus en VF) a pris aujourd'hui un très méchant coup de vieux et a bien du mal à tenir la comparaison justement avec les films cités qui lui sont pourtant quasiment contemporains (à quelques années près). La faute tout d'abord à une mise en scène d'une autre époque, pourtant dirigée par le réalisateur de Opération Dragon : ça manque de punch, et papy Yul n’y peut pas grand-chose en bon héros qu’il est. Un héros sans doute trop vieux, parfois même ridicule (les premières scènes où il apparaît torse nu), mais qui tue quarante méchant avec un simple canif. Reconnaissons néanmoins qu’il fait correctement son job et reste toujours un aussi bon acteur. Mais tout est daté dans ce film, à l'exception de décors souvent magnifiques (dans lesquels un Albert Pyunn pourrait tourner dix films), d’un générique de début qui parvient à poser le pitch d’une façon astucieuse, et d'une musique bien nerveuse. Le reste passerait si le film datait des années 50, mais il a été réalisé en 1975. On rêve du coup à ce qu'il aurait pu donner dans des mains plus expertes, plus jeunes, celles par exemple d’un John Carpenter. Le film sert en tout cas de passerelle entre l’ancien et le moderne, entre le cinéma d’action de papy, auquel il appartient, et celui des années 80, auquel il ouvre la voie. Ce qui est déjà pas si mal et donne au DVD son petit intérêt.

par Anthony Sitruk

Bonus

Drôle d'idée que d'interroger Alain Baraton, jardinier à Versailles, spécialiste du climat pour les bonus du film. D'autant que cette question n'est jamais réellement évoquée dans le film. Mais l'interview en question reste intéressante et permet de constater à quel point le monde décrit dans le film est finalement proche de nous. Evoquant les changements climatiques, le manque de ressource, l'extinction de certaines espèces, Alain Baraton fournit quelques révélations intéressantes mais que l'éditeur ne cherche jamais à lier au film. Dommage. Un livret d'une page, livrant quelques anecdotes sur le film (le choix de Brunner, l'impact du film sur les spectateurs...), vient compléter l'édition.

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