That Cold Day in the Park
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Éditeur : Wild Side Video
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h46
Sortie : 06/02/2013
Frances Austen, une jeune femme riche mais seule, invite un jeune inconnu dans son appartement. Elle lui propose de vivre à ses côtés. D’abord hésitant, il finit par accepter cette étrange aventure…
Deuxième film de Robert Altman, That cold day in the park est peut être l’un de ses meilleurs, un objet étrange, faux huis clos typique d’une époque où le cinéma américain s’ouvre aux influences européennes, on pense notamment Bergmann. L’histoire est celle des rapports troubles et troublants qui vont s’installer entre deux personnes que tout ou presque oppose. Les deux protagonistes sont une vieille fille coincée dans un univers claustrophobe matérialisé par un appartement familial poussiéreux dont elle semble prisonnière et un jeune marginal semblant muet et quelque peu perturbé qu’elle va inviter chez elle. La relation qui va se nouer entre eux dans ces pièces va peu à peu devenir de plus en plus oppressante. L’appartement est le vrai troisième personnage de ce film, se métamorphosant peu à peu à grands coups de zoom, de jeux avec les reflets, la profondeur de champs ou l’éclairage pour dérouter le spectateur et éviter qu’il s’installe dans un environnement trop familier au fur et à mesure que la tension monte. Une très belle découverte de WildSide, qui annonce les films intimistes d’Altman, dont Trois femmes.
Bonus
Une présentation très documenté du film, de sa place dans le contexte du cinéma américain de l’époque et dans la carrière d’Altman complète très utilement la vision de That cold day in the park.
