Strangers (The)

Strangers (The)
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Strangers (The)
Éditeur : M6 Vidéo
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h15
Sortie : 18/02/2009
Note FilmDeCulte : *****-

De retour d’un mariage, Kirsten et James retournent dans leur belle mais très isolée maison de vacances. Au beau milieu de la nuit, on frappe à leur porte. Très vite, ils réalisent que des individus masqués rôdent autour de leur habitation…

Carton surprise de l'été dernier aux Etats-Unis, The Strangers doit pourtant se contenter d'une sortie DVD chez nous. Le film de Bryan Bertino n'est cependant pas à confondre avec une douzième suite de slasher à psycho marteau ou un DTV de Tara Reid contre des vipères folles: The Strangers construit, petit à petit, sa terreur malsaine, malsaine car froide et muette, sans visage (ou alors un masque aux traits figés), dans un quartier mystérieusement vidé de toute âme qui vive. Bertino soigne particulièrement ses apparitions fantomatiques, et ne donne aucune clef dans ce cauchemar de violence noire, ride sans retour, malgré une toute toute fin évitable, de démons pouvant croiser, par hasard, la route de quelques enfants de chœur. The Strangers s'annonce comme un favori quasi imbattable dans la compétition vidéo.

par Nicolas Bardot

Bonus

D'une durée de dix minutes, le making of parvient à balayer les principales étapes de la création d'un film : sont donc interrogés les acteurs principaux, le responsable des décors, celui des maquillages, etc. Le tout se révèle assez distrayant, si l'on passe outre l'impression qu'ils donnent de vouloir révolutionner le cinéma d'horreur (notamment dans ce passage où le cinéaste explique les différences entre son film et le cinéma d'horreur en général). Toute la partie décors du documentaire se révèle logiquement (le film étant un quasi huis clos) la plus intéressante.

Les deux scènes coupées, bizarrement, ne révèlent rien de plus sur les tueurs, ce qui confirme bien que le film n'a jamais eu pour but de se montrer explicatif à ce sujet. Elles se contentent d'explorer un peu plus les relations entre les deux personnages principaux, mais n'apportent pas grand chose au film.

Des bandes-annonces viennent compléter une édition qui, bien que limitée, parvient à en donner un peu plus que les habituels DTV.

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