Station Agent (The)

Station Agent (The)
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Station Agent (The)
De McCarthy Tom
Éditeur : Diaphana
Zone 2
Nombre de disques : 1
Sortie : 01/01/2003
Note du film : ****--
Note FilmDeCulte : ****--
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Fin McBride hérite d’une petite gare perdue au fin fond du New Jersey. Alors qu’il s’attend à épancher ses désirs de solitude, Fin va devoir faire avec quelques voisins envahissants.

TRAIN DE VIE

Le cinéma a généralement ce désir idéaliste de réunir ceux qui n’ont rien en commun, ceux que tout sépare mais qui finalement ont tant à partager. The Station Agent tire son caractère atypique du refus de cette convention: la pulpe reste ici bien hétérogène et ne s’oublie pas dans le jus de pamplemousse mi-sucré, mi-acide. Soit un nain taciturne, une artiste perdue et un bavard en marcel, que rien ne rapproche réellement mais que les événements vont réunir sans qu’ils ne perdent leurs distinctions marquées. Leur seul point commun serait de ne pas connaître le chemin droit tracé du rail, eux qui restent à regarder les trains, tenir une gare fantôme et marcher à côté du wagon. McCarthy, dont c’est le premier long-métrage, dessine avec finesse les contours de ses personnages pris entre mélancolie existentielle et absurde quotidien, avec son lot de cruauté et de joie simple. Le western traîne sa rengaine, le cadre capte toujours ce qu’il faut et les acteurs aident largement dans cette entreprise, d’un Peter Dinklage distillant un étrange charme dans son regard de mer sombre à la bientôt indispensable Patricia Clarkson. Loin des réunions Nutella, McCarthy assemble ses pièces de puzzle disparates avec du scotch s’il le faut, puisqu’elle ne vienne pas de la même boite. The Station Agent y trouve toute sa beauté: les individus s’y croisent, flirtent avec les rails et s’arrêtent un instant sans prêter attention aux contours de leurs pièces.

par Nicolas Bardot

Bonus

Quelques mois après sa sortie française discrète, et après avoir remporté une montagne de lauriers sur le territoire américain, The Station Agent, premier film de Tom McCarthy, arrive en DVD. Parmi les quelques bonus, on peut compter les scènes coupées, commentées par le réalisateur. Celles-ci concernent principalement le personnage d’Henry, interprété par Paul Benjamin car, pour McCarthy, "sa mort signe le véritable début du film". Ces quelques scènes, très courtes, donnent le ton d’un film dont les silences sont à la fois mélancoliques et comiques. L’édition DVD de The Station Agent fournit également une interview plus détaillée (25 minutes) de Tom McCarthy et du comédien principal, Peter Dinklage. McCarthy y explique qu’il était d’abord comédien avant de devenir metteur en scène, et parle de ses influences diverses, qui vont du cinéma de François Truffaut à la peinture d’Edward Hopper, en passant par le façon dont John Ford filme les décors dans ses westerns. Il évoque également sa volonté, à travers son premier long métrage, d’évoquer une Amérique perdue, aux personnages solitaires qui errent autour de trains censés relier les gens. Il est enfin question d’un apprentissage, celui de metteur en scène, sur un film tourné pour peu d’argent et en peu de temps (500.000 $, 20 jours de tournage). Des bandes annonces sont également présentes sur ce DVD.

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Interactivité :

Quelques mois après sa sortie française discrète, et après avoir remporté une montagne de lauriers sur le territoire américain, The Station Agent, premier film de Tom McCarthy, arrive en DVD. Parmi les quelques bonus, on peut compter les scènes coupées, commentées par le réalisateur. Celles-ci concernent principalement le personnage d’Henry, interprété par Paul Benjamin car, pour McCarthy, "sa mort signe le véritable début du film". Ces quelques scènes, très courtes, donnent le ton d’un film dont les silences sont à la fois mélancoliques et comiques. L’édition DVD de The Station Agent fournit également une interview plus détaillée (25 minutes) de Tom McCarthy et du comédien principal, Peter Dinklage. McCarthy y explique qu’il était d’abord comédien avant de devenir metteur en scène, et parle de ses influences diverses, qui vont du cinéma de François Truffaut à la peinture d’Edward Hopper, en passant par le façon dont John Ford filme les décors dans ses westerns. Il évoque également sa volonté, à travers son premier long métrage, d’évoquer une Amérique perdue, aux personnages solitaires qui errent autour de trains censés relier les gens. Il est enfin question d’un apprentissage, celui de metteur en scène, sur un film tourné pour peu d’argent et en peu de temps (500.000 $, 20 jours de tournage). Des bandes annonces sont également présentes sur ce DVD.

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