Starbuck
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De Scott Ken
Éditeur : Diaphana
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h35
Sortie : 07/11/2012
Alors qu’il s’apprête à être père, David Wosniak, éternel adolescent de 42 ans, découvre être le géniteur anonyme de 533 enfants déterminés à le retrouver.
A STAR IS BORN
Véritable feel good movie importé directement de la belle province, Starbuck est de la trempe de ces comédies profondément humaines qui nous font voyager du rire aux larmes. Un film généreux, rempli de rôles formidablement croqués (certains clichés sont tout de même présent), qui évite de juger ses personnages, totalement exempt de cynisme ou de gags lourdauds, et qui allie l'intelligence de l'esprit à celle du cœur. Bref, une comédie sociale qui évite très simplement le dégoulinant. Car entre une grosse dose d'humour, un scénario malin (même si un poil longuet par moments) et des comédiens à l'alchimie parfaite, impossible de ne pas adhérer à la cause de l'attachant David Wosniack ou de ses "rejetons" tout aussi touchants dans leur quête d’identité paternelle. Prix spécial du jury et prix d'interprétation masculine largement mérité au dernier festival international de comédie de l'Alpe d'Huez pour Patrick Huard, ce comique "maison" qu'il faut à tout prix découvrir, et Génie (équivalent Canadien de nos Césars) du meilleur scénario, cette irrésistible fantaisie aura tôt fait de convaincre les cœurs tendres comme les plus endurcis. A découvrir de toute urgence avant que le préprogrammé remake avec Vince Vaughn, et qui se passera inexorablement du mordant de l’ensemble, ne vienne envahir les salles d’ici quelque temps.
Bonus
Personne ne l'avait vu venir, pourtant Starbuck fait parti des succès de l'année. Il etait normal alors que Diaphana tente de renouveler l'exploit pour sa sortie sur support numérique. Et c'est chose faite (ou presque) avec cette galette et ses légers suppléments ou l'on retrouve un trop court entretien avec le réalisateur/scénariste Ken Scott qui nous raconte quelques points clés de l'ensemble du projet en seulement 6 petites minutes. Malheureusement, cet entretien est tellement court qu'on a l'impression de visionner l'introduction d'un making-of que finalement nous n'aurons pas à disposition. Dommage. Viennent ensuite 8 minutes de scènes coupées tout à fait dispensables, un quiz des expressions québécoises sans intérêt, un bêtisier, un vidéo-clip et l'indispensable bande-annonce. Bref, pour sa sortie DVD, Starbuck ne jouit pas d'une galette d'exception et doit se contenter d'une somme de bonus uniquement promotionnel qui sont là pour faire bonne figure mais qui n'apportent rien de concret à l'excellente comédie; heureusement que quelque part, le film se suffit à lui même…
