Space time, l'ultime odyssé

Space time, l'ultime odyssé
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Space time, l'ultime odyssé
Éditeur : Emylia
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h24
Sortie : 06/11/2012

Plus le temps passe, plus ses ressources diminuent et plus Lee lutte pour ne pas sombrer dans la folie. Une lueur d'espoir se présente lorsqu'il trouve un journal à bord qui va lui permettre de voyage à travers le temps jusqu'en 1864 en pleine guerre de Sécession. A travers les récits du soldat Briggs, Lee à accès à une découverte extraordinaire et se rend compte que malgré les cent ans qui les séparent leur destin est lié… Entre expérience galactique et voyage dans le temps, Lee survivra-t-il à cette odyssée de l'espace?

THE TREE OF LIFE

Jusqu'ou iront les visionnaires? C'est la question qu'on pourrait se poser devant ce Love a.k.a Space time, œuvre sensorielle faisant la part belle aux images et au son. Car son premier film, William Eubank l’a voulu aussi intimiste que spectaculaire, dans la plus pure tradition d’une science fiction onirique, réfléchie et solennelle, rappelant ainsi les cultes 2001 et Solaris tout comme certaines œuvres un peu plus mineures mais tout aussi percutante comme Silent running ou Moon. Ambitieux non ? Un véritable pari casse-gueule, sur qui peu auraient misé. Mais voilà, justement ce pari c’est aussi celui de Tom DeLonge, chanteur-guitariste du groupe Blink 182 dont le projet initial était une compilation de 10 clips suivis pour son autre groupe Angels & Airwaves (AVA, une formation rock alternatif atmosphérique) mais que le script du jeune réalisateur de 25 ans à su convaincre de marier sous forme d’un long-métrage tout aussi complémentaire avec leurs albums que totalement indépendant. Et seulement 500 000$ plus tard, de la reccup', du système D et beaucoup d'huile de coude, Eubank nous livre enfin Love (titre éponyme du double album d’AVA), soit la promesse d'un voyage inoubliable. Car oui, Love (on lui préférera son titre original plus en phase avec le sujet) est un voyage, une expérience enivrante ainsi qu’une réflexion sur les liens qui unissent les hommes entre eux et qui se permet même le luxe de mélanger les époques et de présenter quelques superbes scènes se déroulant pendant la guerre de Sécession. Atypique, le film l’est sans concession (il faut voir l’écriture osée qui amène le héros vers des contrées que peu ont réussi traverser jusqu’au bout et sans se perdre) et peu nombreux seront ceux qui sauront anticiper jusqu'au dénouement ce voyage halluciné et hallucinant d'un homme seul dans sa station orbitale face à l'immensité de la vie. Produit par un groupe qui n'avait jamais composé de bande originale, écrit et shooté par un réalisateur qui n'avait jamais tourné de long et interprété par un acteur qui n'avait jamais été au premier plan, Love est donc devenu ce projet titanesque qu'il faut découvrir, ne serait-ce que pour soutenir l'initiative, mais surtout pour se faire un trip unique comme il est si rare d'en découvrir.

par Christophe Chenallet

Bonus

Une chose est certaine, Emylia vise directement dans le mille avec l’édition de ce film sortie de nulle part. Car si le transfert numérique se faisait avec le moindre couac, c’était l’œuvre entière qui en pâtissait. Heureusement pour nous l’éditeur à parfaitement su retranscrire les images et le son du film d’Eubank, rendant justice à l’incroyable travail sensoriel créé par le réalisateur en herbe. Et si en plus, les suppléments sont au rendez-vous, c’est le bonheur total, même si certains suppléments auraient mérités d’être un peu plus poussés. Au menu de cette édition dvd nous trouvons donc un Commentaire audio malheureusement non sous-titré. Vient ensuite un Making-of trop court (environ 8 minutes) tourné en caméra amateur relatant le travail hors du commun du réalisateur, ou comment avec un peu d’huile de coude et du matos de reccup’, l’homme à réussi à créer un décor principal d’une crédibilité à toute épreuve. Un supplément qui pourrait/devrait inspirer nombre de jeunes aspirants réalisateurs. On trouve ensuite 20 minutes de Scènes supprimées ou plutôt quatre parenthèses enchantées sur les protagonistes secondaires du film accompagnés par les morceaux d’AVA. Pour les fans du groupe de Tom DeLonge, c’est du pur bonheur. Au menu également, 2 courts extrait d'Interviews issues de conférence de presse ou d'avant-premières et faisant intervenir Tom Delonge, William Eubank ou encore Gunner Wright. Egalement disponibles sur la galette, 2 Clips vidéos (Hallucinations et Anxiety) d’Angels & Airwaves, les producteurs et initiateurs du projet, un Diaporama de 5 minutes, et enfin la bande son de Angels & Airwaves (soit la bande originale du film) pour finir de prolonger chez vous l’expérience de ce Love/Space time pas comme les autres.

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