Shoot'em Up

Shoot'em Up
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Shoot'em up
Éditeur : Metropolitan
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h30
Sortie : 06/05/2008
Note du film : ***---
Note FilmDeCulte : ***---
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Mr. Smith, un homme à l'identité mystérieuse, est chargé de protéger un bébé devenu trop embarrassant pour une bande de criminels.

BABY BOUM

Et voilà la comédie d’action de l’année! Ici, tout le monde est là pour s’amuser et ça se voit. Ça cabotine à tout va, ça ne se prend jamais au sérieux, ça se la joue "cool attitude" (même si la carotte bugsbunniesque a remplacé la fameuse cigarette) avec une bande son bien rock où se côtoient AC/DC, Nirvana, Motörhead, Mötley Crue ou encore Strapping Young Lad, et ça se permet même des excès de poses et de répliques. En quelques mots, on est bien dans l’entertainment pur jus et relativement bien ficelé qui, à défaut de toujours trouver son public en salle, se taille un joli succès en vidéo. Mais, car il y a forcément un mais, malgré toute la bonne humeur du projet, Shoot’em up se rêverait version américaine du A Toute épreuve de John Woo ou voudrait peut-être trop se la jouer Charlie et ses drôles de dames version masculine, en cela qu’il ose un rythme frénétique de gunfights avec stylisation des cadres et du montage, et des postures quasi-héroïques outrancières pour son personnage principal, avec une volonté bien tangible de remplir ses scènes d’idées pas toujours fameuses mais au moins recherchées. Ainsi Clive Owen a vite fait de composer un personnage de héros solitaire et désabusé toujours "au mauvais endroit au mauvais moment", même si n’est pas John McClane qui veut, face à un Paul Giamatti relativement loufoque et une Monica Bellucci en quota sexy obligatoire. Alors, devant tant de laisser-aller, on est tenté de se dire que Davis a peut-être eu les yeux plus gros que le ventre, tant son histoire manque éventuellement de recul ou aurait peut-être été préférée avec un second degré encore plus appuyé, mais son film parle pour lui et se montre très largement excusable tant il remplit tranquillement sa fonction de machine de divertissement sans apparaître trop putassier.

par Christophe Chenallet

Bonus

Shoot'em up, c'est un peu comme un pote qu'on a pas vu depuis longtemps. On se file rancard, on passe deux heures ensemble à se remémorer de bons souvenirs et à la fin de la réunion, on espère se revoir très vite. Mais comme d'habitude, il va se passer un bon paquet de temps avant les prochaines retrouvailles. Qu'a cela ne tienne. Car pour son édition DVD Metropolitan à su mettre les petits plats dans les grands pour la promotion de cette version cartoon du cinéma de John Woo. Outre la qualité visuelle et sonore du film (on regrettera juste que la piste DTS-ES ne soit disponible qu'en français), c'est surtout avec les suppléments que l'on a envie de féliciter l'éditeur. Premier bon point de ces suppléments : Le commentaire audio de Michael Davis. Peu avare en anecdotes, le réalisateur revient sur tout ce qui entoure le film, avec un enthousiasme qui lui est propre. Il aborde donc son travail avec les comédiens, les phases de tournages, etc., et ne paraphrase presque jamais ce qu'il se passe à l'écran. Comme quoi l'emphase de Davis est un peu à l'image de son film: il ne laisse jamais le temps de respirer à son spectateur. Les scènes coupées et alternatives sont elle aussi agrémentées d'un commentaire très judicieux qui explique leur disparition du montage final. Là encore, chacune des séquences vaut le détour, tant Davis argumente ses choix avec logique. Puis c'est au tour du plat de résistance de faire son apparition. Balles perdues: le making of, est un très bon moment à passer sur le plateau de tournage pour tous les amateurs de l'exercice. Découpé en 5 modules, ce documentaire de 52 minutes passe en revue la conception du film, le choix des acteurs ou encore la conception des armes et du faux bébé ainsi que les cascades. Là encore, le supplément apparaît comme complet tant on y trouve à boire et à manger, le tout sans excédent de gras. Les séquences d'action animées constituent là aussi un supplément intéressant puisqu'il s'agit de story-board en mouvement prompt à décider les investisseur de la viabilité du projet. L'humour utilisé par Davis s'en ressent dés l'introduction et il paraît évident que l'homme savait ou il allait dès la phase d'écriture de son script tant chaque détail paraît calculé et assumé. Enfin cette édition se conclut par un lot de Bandes-annonces de l'éditeur ou apparaissent celles de Shoot'em up, Rush Hour 3, Resident evil: extinction, Saw 4, Endgame, Les Promesses de l'ombre et surtout celle de City of ghosts très agréable premier film du comédien Matt Dillon qui n'aura pas eu l'honneur d'un sortie salle mais qui mérite largement le détour.

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